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Économie circulaire : 18,8 millions d'euros investis depuis 2016

Crédit photo : baramee2554 iStock
Afin de lutter contre la pollution et rendre l'Île-de-France plus propre, la Région, qui s'est fixée pour objectif ambitieux « zéro déchet », soutient les initiatives de l'économie circulaire favorisant le recyclage et le réemploi.
Plan régional pour la prévention des déchets : accélérer l'économie circulaire
Accompagner la transition de l'économie linéaire (où l’on produit, consomme, puis jette) vers l’économie circulaire (où l'on réduit sa consommation en ressources et fait des « déchets » de nouvelles matières premières), c'est l'objectif du Plan régional pour la prévention des déchets (PRPGD), que la Région Île-de-France élabore actuellement avec l'ensemble des partenaires.
Et alors que 80 % des ressources qui alimentent l’Île-de-France sont importées et 40 millions de tonnes de déchets y sont produits chaque année, l’économie circulaire y a un grand potentiel de développement :
► c’est le 1er bassin d’emplois européen ;
► l’innovation est au cœur de son écosystème ;
► les Franciliens se sentent de plus en plus concernés par le développement durable et par la gestion des ressources sur le long terme ;
► une densité très élevée qui peut être un atout pour le réemploi, la réparation et la réutilisation, pour l’économie de fonctionnalité, ou pour une économie du partage.
Un engagement décliné à différentes échelles
Depuis 2016, la Région Île-de-France a investi 18,8 millions d'euros dans la prévention et la gestion des déchets, et le fonds propreté. Ce sont 200 projets de communes, intercommunalités et associations, en faveur de l’économie circulaire : consommation durable, allongement de la durée d’usage, recyclage...
Dans le cadre de la démarche Circul'art, la Région a mobilisé les acteurs de la filière du cinéma et de l'audiovisuel, afin de recycler une partie des décors servant aux tournages de films ou de séries. L'Île-de-France est en effet la 1re Région cinématographique et audiovisuelle de France, en accueillant plus de 50 % des tournages de films de l'Hexagone chaque année. La filière emploie près de 130.000 personnes et est soutenue à hauteur de plus de 20 millions d'euros par an. Chaque euro de subvention génère 16 euros de retombées économiques.