Cinéma Adapté du roman Prix Renaudot 2017, un film bénéficiaire du Fonds de soutien Cinéma international de la Région qui raconte la fuite d'Allemagne, en 1949, du médecin nazi surnommé « le boucher d'Auschwitz » et sa cavale en Amérique du Sud jusqu'à sa mort en 1979.
Réalisé par le cinéaste russe Kirill Sebrennikov, La Disparition de Josef Mengele est une coproduction entre l'Allemagne, la France, Monaco et le Mexique ayant bénéficié du Fonds de soutien Cinéma international de la Région.
C'est par ailleurs l'un des 16 films soutenus par la Région présentés à Cannes 2025 (le concernant dans le cadre de Cannes Première).
Adapté du roman éponyme d’Olivier Guez (Prix Renaudot 2017), La Disparition de Josef Mengele suit la cavale, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, du médecin surnommé « le boucher d'Auschwitz » pour les expériences médicales atroces qu'il a menées au camp sur des détenus, dont des jumeaux et des femmes enceintes.
Cette cavale commence en réalité en 1949 quand l'officier et médecin nazi (interprété par August Diehl), qui n'exprimera jamais aucun regret, fuit l'Allemagne. Il débute alors une existence clandestine, de l'Argentine de Juan Perón, au Brésil, en passant par le Paraguay. Jusqu'à sa mort, le 7 février 1979.
Le film montre le bourreau au présent en noir et blanc et, en flashback, quand il sévissait au camp d'extermination d'Auschwitz, en couleurs (ces images peuvent choquer par leur crudité).
Comme pour illustrer la théorie de la « banalité du mal » d'Hannah Arendt, le cinéaste fait en sorte que le spectateur se mette dans la tête de Mengele et y découvre non pas un monstre mais un homme médiocre et pathétique qui s'est livré au mal.
Bande-annonce
170 productions ciné-TV aidées par an
La Région soutient la production ciné-TV en ÎAle-de-France, une activité qui emploie 170 000 Franciliens.
En 2024 par exemple, cela a donné :
- 52 films de cinéma (fictions, documentaires et films d'animation) aidés au stade de la production,
- 42 créations pour la télévision (séries, téléfilms unitaires, documentaires, séries d'animation) aidés au stade de la production,
- 35 courts et longs métrages de cinéma aidés au stade de la finalisation/post-production,
- 34 scénaristes pour le cinéma ou la télévision aidés dans leur travail d'écriture.
Le tout, avec un budget de 24 millions d'euros par an.
Informations pratiques
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Salles de cinéma
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Payant
Durée : 2h16
Aide régionale (Fonds de soutien Cinéma international) : 175 000 euros (à CG Cinéma)
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