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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

économie sociale et solidaire Encourager les entreprises « classiques » à faire appel aux entreprises employant des personnes en insertion ou en situation de handicap. Tel était l'enjeu de la grande rencontre organisée par la Région ce 7 octobre à Paris. L'occasion aussi de présenter les 10 nouvelles entreprises inclusives bénéficiaires de l'« accélérateur » dédié, aidé par la Région.

« Achats inclusifs, autour de l’économie sociale et solidaire (ESS) », tel est le nom du grand rendez-vous organisé par Région Île-de-France durant toute une journée, ce 7 octobre, dans ses locaux parisiens de la rue Barbet-de-Jouy (7e).

Il s'agissait de la première rencontre de représentants de grands groupes et d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) avec des entreprises dites « inclusives », c'est-à-dire qui emploient des personnes éloignées de l’emploi ou en situation de handicap.

L'objectif était double : 

  • Mettre en relation entreprises « classiques » et entreprises inclusives,
  • Encourager les premières à faire appel aux secondes.

« L’enjeu, c’est de rendre notre développement économique plus “inclusif”, a complété Alexandra Dublanche, vice-présidente chargé du Développement économique, de l’Attractivité, l’Agriculture et de la ruralité.

Qui sont les entreprises « inclusives » ?

Les entreprises employant des personnes en insertion professionnelle ou en situation de handicap s'illustrent dans des domaines très variés : communication et événementiels d’entreprises, numérique, sous-traitance industrielle, conditionnement, logistique, transport de biens et personnes, conseil en responsabilité sociale des entreprises (RSE) et transition environnementale, traiteurs, restauration, alimentation durable, petits travaux et travaux du bâtiment, prestations administratives, télémarketing, propreté et blanchisserie, traitement et recyclage des déchets, gardiennage et sécurité, prestations RH…

C’est-à-dire : qu’il soit capable “d’inclure”, de “ramener vers les emplois” les personnes les plus fragiles notamment les moins formées, ou qui subissent d’autres types de freins à l’emploi.  Les entreprises “inclusives” de l’ESS sont une des solutions qui marche pour ramener vers l’emploi ceux qui en sont à la marge, pour insérer par l’activité économique. »​​​​​​

Un « Accélérateur des entreprises sociales et inclusives » avec HEC

Un autre temps fort a caractérisé cette journée : l'annonce de la 2e série d'entreprises bénéficiaires de l'«Accélérateur des entreprises sociales et inclusives ».
En clair, il s'agit d'un accompagnement intensif (assuré par des spécialistes de l'école de commerce HEC et subventionné à 50% par la Région)

apporté aux entrepreneurs des structures inclusives en les aidant à multiplier leur impact économique, social et environnemental en Île-de-France, notamment par la création d'emplois. Le tout, sur une durée de 24 mois.

Au terme d'un appel à projets organisé entre le 18 juillet et le 17 septembre, 10 nouvelles structures inclusives ont été désignées, ce 7 octobre, bénéficiaires de cet accompagnement (découvrez la présentation de ces 10 entreprises).


Un changement d’échelle de l’ESS en Île-de-France

Depuis 2017, la Région met en œuvre sa nouvelle stratégie régionale pour développer l’ESS en Île-de-France. Avec un bilan probant et un renforcement de ses aides économiques pour les entreprises de l’ESS et toutes autres entreprises voulant devenir plus responsables :

  • Plus de 10% des aides économiques régionales sont à présent attribuées à des PME de l’ESS
  • En 2019, 20 entreprises de l’ESS ont bénéficié d’une aide PM’up pour un montant de 2,7 millions d’euros, soit 135.000 euros de subventions par entreprise de l’ESS pour permettre de financer leur développement.

La commande publique régionale : + 50% d’heures d’insertion depuis 2015

La commande publique régionale est un levier pour l’emploi des personnes qui en sont le plus éloignées. La Région intègre systématiquement une clause d’insertion dans ses opérations de construction et de réhabilitation des lycées et bâtiments de l’enseignement supérieur à Clichy-sous-Bois, Épinay-sur-Seine (93), Argenteuil (95). Elle incite particulièrement les entreprises à recourir aux structures de l’insertion par l’activité économique pour la mise en œuvre de ces clauses, comme sur le grand équipement Condorcet à Aubervilliers (93) avec la régie de quartier Maladrerie Émile-Dubois, qui permet à ses salariés de travailler sur un chantier d’envergure au contact des professionnels du BTP.

Les heures d’insertion profitent surtout aux publics des territoires concernés par les chantiers notamment ceux des quartiers prioritaires.

En 2018, 120.000 heures travaillées ont été réalisées par des personnes en insertion, contre 80.000 en 2015, soit + 50%. Et la Région ne compte pas en rester là : l'objectif est de 144.000 heures pour 2019.

 

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