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Patrimoine architectural Comme dans d’autres domaines artistiques et professionnels, les femmes ont intégré avec difficulté le champ de l’architecture et des arts décoratifs. En 1925, l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, sur laquelle revient la revue In Situ. Revue des patrimoines n°55 : « Héritages et patrimoines de l’Art déco », contribue à mettre en lumière leur travail. Un article de Julie Faure, conservatrice en chef du patrimoine à la Région Île-de-France.

Les femmes, à la lumière de l’Exposition internationale, semblent soudain regardées à l’égal de leurs collègues masculins. L’émergence de cette relative considération reste tributaire d’une conception stéréotypée et traditionnelle de la répartition sexuée des tâches et du travail, qu’il s’agirait de transgresser, et qu’il convient d’interroger afin de mieux saisir le parcours de ces artistes et le rôle de l’Exposition dans la (longue) marche vers la patrimonialisation de leur œuvre.  

Fondé sur une étude d’inventaire patrimonial en cours, l'article propose de retracer le parcours singulier de cinq de ces pionnières : Speranza Calo-Séailles (1885-1949), Pauline Peugniez (1890-1987), Valentine Reyre (1889-1943), Charlotte Chauchet-Guilleré (1878-1964) et enfin Lucienne Heuvelmans (1881-1944). 

Pavillon Primavera, conçu par les architectes Henri Sauvage et Georges Wybo pour l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris. Revêtement en Lap, procédé Calo-Séailles. - Crédit photo : Photographie publiée dans La Renaissance de l’art français et des industries de luxe, Henry Lapauze (dir.), Paris, août 1925, p. 370 © Rep / reproduction Julie Faure

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