Assemblée Les élus du Conseil régional d’Île-de-France étaient réunis en Commission permanente le mercredi 9 juillet dernier. Une séance au cours de laquelle la Région a notamment affirmé son soutien aux entreprises franciliennes de défense, à l’agriculture et aux loisirs.

Alors que l’Île de loisir de Saint-Quentin-en-Yvelines (78) fera l’objet d’un vaste projet visant à attirer 900 000 visiteurs par an, la séance de la Commission permanente du 9 juillet a également donné le coup d’envoi du « Plan bio » de la Région Île-de-France.

Retour sur les points marquants de cette 4e séance de l’année 2025.

La Région a présenté son « Plan bio » dont l'ambition est de soutenir la filière biologique et pérenniser les exploitations qui ont connu une très forte croissance ces 10 dernières années, mais qui connaissent aujourd’hui une baisse de la demande en raison de l’inflation sur les produits alimentaires.

En effet, pour la 1re fois, on a observé en Île-de-France une baisse des surfaces agricoles exploitées en bio.

S’articulant en 3 axes, « le Plan bio » vise ainsi à stimuler la demande locale, consolider la filière bio francilienne et répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux.

Dans le détail, « le Plan bio » prévoit :

  • Des bonifications dédiées à l’agriculture bio sur différentes aides régionales,
  • Un nouveau dispositif « Bio+ » (disponible à l'automne) sous la forme d’une aide à l’hectare versée pendant 5 ans pour les exploitants ayant achevé leur conversion au bio (400 euros par hectare pour le maraîchage et l’arboriculture et 200 euros par hectare pour les grandes cultures),
  • Une aide à la certification bio grâce à laquelle la Région prendra en charge 80 % des frais annuels de certification,
  • Une aide d’urgence bio de 2 300 euros par exploitation éligible avec une bonification de 1 700 euros pour les celles qui disposent d’un atelier d’élevage,
  • Des aides à la conversion et au maintien de l’agriculture bio.

Depuis 2016, la Région a investi plus de 200 millions d’euros pour préserver les 12 îles de loisirs franciliennes et accroitre leur attractivité. Parallèlement, elle a engagé une vaste transformation de leur mode de gestion à travers la démarche « Réinventons les îles de loisirs ». Le 9 juillet, c’est le projet concernant l’île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines (78) qui a été acté.

Dans le cadre d’une délégation de service public (DSP), ce projet bénéficiant d’un investissement de plus de 50 millions d’euros prévoit :

  • Le développement de plus de 35 activités, visant une fréquentation annuelle de 900 000 visiteurs,
  • La réhabilitation de l’offre d’activités existante (golf, centre équestre, base nautique, jeux pour enfants),
  • Un centre d’hébergement rénové, ainsi que la création d’un parc résidentiel de loisirs, et d’un centre de formation et d’équipement dédiés au sport,
  • La construction de nouveaux équipements accessibles à tous (city stade, street workout, nouvelles aires de jeux et zones de pique-nique).

La Région propose une convention entre l’État et la Région pour soutenir les agents et les étudiants engagés dans la réserve militaire ou policière (autorisation d’absence, validations des compétences, reconnaissance des employeurs partenaires).

La Région soutient l’industrie de défense qui emploie près de 70 000 personnes sur son territoire. Pour cela, elle a signé une convention avec le ministère des Armées pour : 

  • Le développement des compétences afin de répondre aux besoins de main d’œuvre dans la filière,
  • Le renforcement du lien Armée-Nation,
  • Le soutien à l’innovation « duale » promue par le ministère des Armées.
     

La Région engage un nouveau partenariat avec l’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) dans le but de favoriser l’emploi des personnes porteuses de handicap.

Du côté de la formation, des conventions seront signées avec des opérateurs pour favoriser l’apprentissage et la montée en compétence des demandeurs d’emploi
 

La Région prolonge sa convention avec la Fondation du Patrimoine jusqu’en 2026. Cette convention permet de mutualiser les actions pour aider à la restauration du patrimoine non protégé.