quartiers innovants et écologiques Avec l’attribution de 28 millions d’euros à 9 nouveaux projets lors de la séance de sa Commission permanente du 20 novembre 2025, la Région Île-de-France atteint l’objectif qu’elle s’était fixé : accompagner 100 quartiers innovants et écologiques sur tout le territoire.
Promesse tenue !
Avec l’attribution de 28 millions d’euros à 9 nouveaux projets lors de la Commission permanente du 20 novembre 2025, la Région Île-de-France atteint l’objectif qu’elle s’était fixé : celui des 100 quartiers accompagnés dans le cadre de son dispositif Quartiers innovants et écologiques (QIE).
Un cap symbolique qui confirme le rôle moteur de la Région dans l’aménagement durable, l’innovation urbaine et la relance de la production de logements en Île-de-France.
QIE : un dispositif au service des Franciliens
Lancé par la Région en 2016 pour accompagner les collectivités franciliennes, l'appel à projets QIE transforme les territoires en créant des quartiers qui répondent aux besoins des habitants : logements de qualité, services de proximité, espaces publics conviviaux, mobilités durables et nature en ville.
Les projets soutenus doivent être exemplaires et proposer des réponses innovantes autour de 5 grands objectifs :
- Accroître l’offre de logements tout en respectant le dispositif régional « anti-ghettos »,
- Créer des quartiers vivants, sûrs, mixtes et animés,
- Accélérer la transition écologique et énergétique, grâce à la sobriété foncière, à la nature en ville et à l’usage de matériaux durables,
- Favoriser les mobilités douces et décarbonées,
- Concevoir des projets ancrés dans leur territoire, pensés à l’échelle du quartier et dans le long terme.
100 QIE en Île-de-France : les chiffres clés du dispositif
149 candidatures étudiées
lors de 15 sessions de l'appel à projet
3 559 ha
de territoires accompagnés (urbains et ruraux)
113 483 logements
programmés jusqu'en 2036
330,3 M€
de subventions régionales
9 nouveaux lauréats pour 28 millions d'euros
La 15e et dernière session du dispositif confirme la diversité et l'ambition des projets franciliens avec 9 quartiers retenus qui bénéficieront d'un accompagnement pour accélérer la production de logements, requalifier leurs espaces publics, moderniser les équipements, renaturer les espaces minéralisés et améliorer durablement le cadre de vie.
Les 9 lauréats de la 15e session
- Montereau-Fault-Yonne (77) – Quartier des Bords d’eau
Porté par la commune, ce projet prévoit la construction de logements diversifiés favorisant la mixité sociale, avec des constructions réversibles et un recours à la construction hors-site. Le nouveau groupe scolaire intègre des matériaux biosourcés, et la commune cherche également à créer un lien urbain et social avec le quartier voisin de Surville.
- Chanteloup-les-Vignes (78) – Quartier de la Noé
Porté par la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise, le projet vise à requalifier le quartier et transformer son image grâce à un aménagement ambitieux des espaces publics.
Le projet favorise les mobilités douces, la végétalisation et la désimperméabilisation, et se distinguera par la création de la Cité éducative Simone Veil.
- Corbeil-Essonnes (91) – Quartier des Tarterêts
Porté par la communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, le projet vise à créer un quartier dense et multifonctionnel, favorisant la mixité sociale et intergénérationnelle. Il intègre une forte dimension environnementale et énergétique, avec trame verte, cité-jardin, végétalisation et requalification énergétique des logements existants. L’opération exploite également l’énergie fatale des datacenters et s’articule avec le réseau de transport TZen 4.
- Savigny-sur-Orge (91) – Grand-Vaux/Grand-Val
Porté par l’EPT Grand Orly Seine Bièvre, ce projet vise à améliorer le cadre de vie par le désenclavement du quartier, la diversification des fonctions, la requalification des espaces publics et le renforcement des équipements et de l’activité commerciale. Il s’inscrit dans la démarche « quartiers résilients » de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), avec une renaturation de l’Yvette, la gestion durable des eaux pluviales, la limitation de l’imperméabilisation et le réemploi des matériaux.
- Epône & Mézières-sur-Seine (78) – Quartier de gare Eole
Ce projet de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise développe un nouveau quartier multimodal en lien avec l’arrivée du RER E.
Il inclut la préservation de la biodiversité, la végétalisation, la création d’espaces naturels et l’usage de matériaux biosourcés sur 50 % des surfaces. Le quartier comprend également un groupe scolaire et sportif labellisé biosourcé.
- Vigneux-sur-Seine (91) – ZAC du 8 mai 1945
Porté par la communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine, le projet contribue à l’effort régional de logement et favorise la mixité fonctionnelle grâce au désenclavement du quartier et au renforcement des commerces et services (crèche, maison de santé). La transition écologique et énergétique est intégrée par des formes urbaines compactes, le renforcement de la trame verte, le raccordement à la géothermie, ainsi que le label biosourcé niveau 1 pour les nouvelles constructions.
- Villeneuve-la-Garenne (92) – Centre-Ville
Porté par l’EPT Boucle Nord de Seine et la commune, le projet de revitalisation du centre-ville vise à renforcer son attractivité et à améliorer le cadre de vie. Il prévoit la requalification des espaces publics et la création de nouveaux équipements répondant aux besoins des habitants. Le projet adopte une démarche environnementale exemplaire, avec le raccordement au réseau de chaleur géothermique et l’usage de matériaux biosourcés pour la halle de marché.
- Pantin (93) – ZAC Ecoquartier Grand Quatre Chemins
Porté par l’EPT Est Ensemble, le projet transforme d’anciennes emprises ferroviaires en un quartier mixte et dynamique, intégrant la ZAE Cartier Bresson. Bien desservi par le RER, il s’articule avec le réaménagement du pôle multimodal, incluant un nouvel accès à la gare et une passerelle piétonne. Sur le plan environnemental, le projet adopte une conception bioclimatique et bas-carbone, une renaturation incluant un parc de 2,35 ha ainsi qu’une stratégie ambitieuse de réemploi et recyclage des matériaux.
- Argenteuil (95) – Porte Saint-Germain, Berges de Seine
Porté par l’EPT Boucle Nord de Seine, le projet transforme des friches industrielles tout en préservant l’activité productive du parc d’activités. Il s’inscrit dans la stratégie d’amélioration de l’habitat privé et a été distingué par plusieurs AMI nationaux sur la qualité du logement et la santé-environnement. Le projet prévoit la création d’une ville-parc et la désimperméabilisation de 14 ha, intégrant pleinement la transition écologique et l’innovation urbaine.
Découvrez des projets de QIE en Île-de-France
Podcast : un nouveau Quartier innovant et écologique dans les Yvelines
[Cécile Jardon]
Dans notre campagne, il y avait un mot phare, c'était « notre ADN, c'est l'intergénérationnel ». Et on n'avait pas le lieu pour le faire ! Donc, quand on a vu ce bâtiment, on s'est dit : « Allez go, on y va ! »
[Habitante]
L'idée est tellement sympathique de créer un lieu de retrouvailles et un lieu d'entraide, un lieu de convivialité. Et vraiment, c'est très réussi.
[Cécile Jardon]
C'est ça, notre idée majeure, c'est de se dire qu'on peut se croiser et de se croiser intergénérationnellement. C'est-à-dire qu'en fait, si je prends le train, eh bien oui, je ne vais croiser que les gens qui prennent le train comme moi le matin pour aller travailler. Donc je ne croise que des travailleurs. L'idée, c'est de se dire que je veux croiser aussi des gens qui ne sont pas travailleurs et donc mélanger les populations.
[Musique]
[Journaliste]
Vous écoutez « Paroles de Franciliens », le podcast de la Région Île-de-France qui vous donne la parole. À chaque épisode, nous partons à la rencontre d'étudiants, de bénévoles, d'artisans, de lycéens, d'entrepreneurs, d'agriculteurs ou encore de sportifs. Ils ont tous bénéficié du soutien de la Région pour s'engager, se reconvertir ou tout simplement poursuivre leur passion. Voici leur histoire.
[Habitantes]
-C'est sur la gare, mais la gare, le café, ou la gare de tram ?
-Le café.
-Ah, le café!
[Mère]
Tu m'as dit que tu voulais aller goûter où ?
[Enfant]
Au café.
[Mère]
Alors pourquoi tu veux aller au café ?
[Enfant]
Pour les cookies !
[Habitante]
C'est un endroit, où on se sent bien. C'est cosy. On a un peu l'impression d'être comme à la maison. Voire un peu mieux qu’à la maison, quand même. Il faut être honnête ! Voilà, c'est hyper agréable d'avoir un endroit où on peut aller un peu à n'importe quelle heure, le matin, à la sortie de l'école, un peu plus tard le soir. Donc ça, c'est super. Et les personnes à l'intérieur, on sent le côté aussi « moi, je suis assez sensible au côté local, produits locaux, bio...» C'est une très bonne idée, donc on essaye d'y aller un peu pour que ça reste ouvert. Le bâtiment est beau, c'est très beau.
Face aux multiples défis écologiques, sociaux et urbains, la question de l'aménagement durable du territoire est au centre des préoccupations de la Région Île-de-France. Au quotidien, des questions clés se posent : comment favoriser la transition écologique tout en répondant aux besoins des Franciliens en termes de logement, d'emploi et de services ? Comment permettre l'émergence de projets responsables, utiles et porteurs de sens ? Et plus globalement, comment répondre aux besoins du présent, sans compromettre la capacité d'action des générations futures ?
Pour accélérer la transition, la Région Île-de-France a débloqué pour 2023 un budget de 207 millions d'euros. Objectif : soutenir l'accès au logement, les initiatives d'urbanisme transitoire et réhabiliter, jour après jour, les équipements publics préexistants. À travers ces actions, la Région donne ainsi la priorité à la transformation et à la revitalisation de son territoire. Un territoire qu'elle souhaite tout simplement pérenne et agréable à vivre.
Plus spécifiquement, la Région a lancé ces dernières années l'AMI Friches, l'appel à manifestation d'intérêt pour reconquérir les friches franciliennes. Ainsi, à Saint-Ouen, par exemple, en Seine Saint-Denis, une ancienne friche logistique a été transformée en jardin partagé, refuge de biodiversité, ou encore à Loges-en-Josas, dans les Yvelines, des terres agricoles ont été remises en culture afin de créer une ferme de maraîchage. Puis il y a le dispositif Urbanisme transitoire, soit l'exploitation d'espaces vacants pour y développer des activités hybrides, solidaires et inclusives.
Enfin, dès 2016, le dispositif 100 Quartiers innovants et écologiques a été lancé. Objectif : soutenir et développer, notamment grâce à un budget de plus de 250 millions d'euros, des quartiers exemplaires conçus différemment, écologiquement responsables, sûrs et agréables, offrant emplois, logements, transports et services. Jusqu'à présent, 75 lauréats ont été désignés, transformant sur l'ensemble du territoire, 2.908 hectares et assurant la construction à terme de 92.500 logements.
Pour comprendre concrètement comment ces quartiers rêvés peuvent être pensés et mis sur pied, nous nous sommes rendus dans les Yvelines, dans la petite ville de Mareil-Marly, 4.000 habitants, située au bout du T13, nouveau-né des tramways franciliens. Ici, un Quartier innovant et écologique, valorisé par la Région Île-de-France à hauteur de 300.000 euros, a été établi et tout juste inauguré. Au centre de ce dispositif, outre l'ouverture d'une nouvelle école et d'un projet favorisant l'accès à la propriété, une ancienne gare désaffectée depuis 20 ans vient d'être réhabilitée en café-restaurant et en salle municipale multifonctionnelle. À la fois QG associatif, MJC, école de musique, espace de coworking... Dans cette gare, la vie reprend.
[Piano]
[Prof de piano]
Là, on est au premier étage. Ce sont des salles qui peuvent être faites plutôt pour une activité calme. C'est pas une salle de sport, même s’ils font un peu de yoga et de la gym. L'objectif, c'est des salles de cours, des cours de musique ou pour des professionnels qui viennent louer une salle pour faire une réunion ou pour des jeunes qui veulent se réunir. Mais c'est plutôt des salles de travail avec des bureaux et des chaises. On est au premier étage au-dessus du café. Et on l'a insonorisé pour ne pas entendre toute la musique quand on est au café, ça marche assez bien, on ne se dérange pas les uns les autres. Ensuite, on peut monter dans les ex-combles de ce bâtiment de la gare qui avait vraiment des combles et pas d'escalier. Nous, on les a créés parce qu'on a vu le potentiel de cette pièce et c'est la salle qu'on a appelée « la salle citoyenne ». Donc on a idée que des grands débats citoyens se passeront ici.
[Journaliste]
Il y a une immense table au centre.
[Prof de piano]
Une immense table, une très belle vue sur Paris et la Défense et, de l'autre côté, on voit une très belle vue sur notre école, notre école primaire et le beau cèdre qui est devant. Et c'est une salle qui nous semble propice à la réflexion et aux idées intelligentes qui sortent.
[Journaliste]
Par une journée d'hiver, nous poussons donc la porte du Café de la Gare. Quelques clients, des tables épurées en bois recyclé, un quatuor de seniors jouant aux cartes et un comptoir fourni de thé bio et gâteaux moelleux anti-gaspi. Au fond, des étagères remplies de produits locaux, parmi lesquels le miel des abeilles de Mareil et, au centre de la pièce, un imposant escalier qui mène aux étages.
[Joueuses de carte]
-Eh oui, oui, mais oui, bravo !
-Ah ben, une partie de belote, vous savez, c'est...
-Il faut que je mette du carreau ou du cœur ?
-Du carreau ou autre chose.
-M... Je croyais qu'il était tombé, l'as, moi ! Oh pardon, j'ai rien dit, mais je le pense ! Non, mais j'étais persuadée qu'il était tombé...
-C'est très bien. Évidemment, quand on a connu la gare qu'on a connue dans le temps, ce n'est plus du tout la même chose. Mais disons que la réalisation est très bien.
-L'idée est tellement sympathique de créer un lieu de retrouvailles, un lieu d'entraide, un lieu de convivialité. Mais, vraiment, c'est très réussi. C'est accueillant, c'est chaleureux. Voilà, je n'ai que des compliments à faire.
[Journaliste]
Spacieux et lumineux, ouvert de 8h à 20h, le lieu est particulièrement chaleureux. Ce jour-là, pour servir Sophie, médecin en arrêt maladie, et Régine, 99 ans, que l'on vient d'entendre, il y a derrière le comptoir Cécile Jardon. Elle est présidente de l'association du Café de la Gare, élue et porteuse du projet depuis son origine.
[Cécile Jardon]
Depuis 2014, on travaille à essayer de faire quelque chose de cette gare qui a été abandonnée par la SNCF, qui a été murée pendant des années et on l'a rachetée avec la ville en 2017 et on a commencé... On a trouvé l'architecte en 2018 et on a commencé à faire les travaux en 2020 en plein Covid. Et voilà, donc c'est pour ça que ça nous a pris un peu de temps. Et l'objet, ça a été, après plusieurs réflexions, plusieurs pistes différentes, on s'est arrêté sur un principe de rez-de-chaussée avec un café associatif. C'est l'idée que ça rassemble le village en fait et que c'est là qu'on vienne discuter, échanger. Le seul lieu qu'on avait avant, c'était la sortie de l'école. Mais la sortie de l'école, maintenant qu'il n'y a plus école le samedi, on ne croise plus personne et, en fait, on ne se rencontre pas. C'est ça, notre idée, majeure, c'est de se dire qu'on peut se croiser et de se croiser intergénérationnellement. C'est à dire qu'en fait, si je prends le train, ben oui, je ne vais croiser que les gens qui prennent le train comme moi le matin pour aller travailler. Donc je ne croise que des travailleurs. Ils essaient de se dire « je veux croiser aussi des gens qui ne sont pas travailleurs ». Et donc mélanger les populations. C'est très sympa de voir après l'école, à 16h30, les enfants qui vont à la MJC. Les parents attendent, ils me disaient : « Avant, on attendait dans la voiture, on avait froid, on s'ennuyait ou rentrait chez nous, on allait faire une course, on revenait. » Eh bien, là, ils s'installent avec les autres enfants. Ils font le goûter, ils sortent leur ordinateur, ils travaillent un petit peu. L'enfant a fini son cours, ils rassemblent tout le monde, ils vont chercher l'autre à la danse. Allez, c'est parti et c'est très sympa.
[Journaliste]
Pour parvenir à ce résultat, Cécile Jardon et l'équipe municipale ont dû apprendre à escalader des montagnes escarpées. Mais, grâce au soutien de la Région Île-de-France, les sommets se sont peu à peu révélés plus accessibles que prévu.
[Cécile Jardon]
Il fallait que ce soit un établissement qui devienne PMR. C'est un bâtiment qui date de 1882, donc il n'était pas isolé. Il n'était pas PMR. Il n'avait pas d'ascenseur. Les escaliers n’étaient pas à la norme. La MJC voulait bien faire ses cours de musique, mais elle voulait des salles isolées, etc. Donc la ville avait défini un budget de plusieurs centaines de milliers d'euros, mais qui était quand même encore juste et heureusement, grâce à la Région et à l'appel à projets du 100 QIE, la Région pouvait subventionner à hauteur de 30% l'opération. Du coup, ça nous a permis de faire un projet à 1 million d'euros avec 300 000 euros de la Région. On a aussi eu de l'argent du Département, un peu de l'interco et du coup... Sans ces aides, c'est sûr que ça aurait été plus compliqué pour la Ville.
[Joueuses de carte]
-Belote !
-Belote ? Ça veut dire quoi ça, belote ?
[Cécile Jardon]
Dans notre campagne, il y avait un mot phare, c'était « notre ADN, c'est l'intergénérationnel », ultra fort et on n'avait pas de lieu pour le faire ! Donc, quand on a vu ce bâtiment, on s'est dit : « Allez go, on y va ! » Quand la Région Île-de-France a mis en ligne cette possibilité de candidater, on a sauté sur l'occasion, évidemment.
[Journaliste]
Aux côtés de Cécile Jardon, Sophie Garcia, adjointe au développement durable à la mairie de Mareil-Marly. Pour elle, pas de doute, la force de cet espace qu'elle qualifie de tiers-lieu hybride est aussi, et surtout, de rompre l'isolement et de favoriser le bien-être des Mareillois et des Franciliens, tous âges confondus.
[Sophie Garcia]
En fait, le développement durable, ce n'est pas uniquement la nature. C'est la nature, mais aussi la nature humaine, le bien-vivre ensemble. Donc, qu'est-ce que c'est en termes d'aménagement d'une commune ? C'est avoir un cadre de vie qui est agréable, non anxiogène. Une ville où on aime être, où il se passe plein de choses, où il y a de la vie ou ça nous entraîne dans l'envie justement de vivre, tout simplement. C'est ça, une ville agréable, c'est une ville vivante.
[Travailleur]
Moi, je ne savais pas qu'il y avait un tram qui arrivait ici. Sincèrement, je ne savais même pas qu'il y avait une ville qui se nommait Marly.
[Journaliste]
Mareil-Marly.
[Travailleur]
Nous, on travaille là, on est dans la rénovation, donc on est là pour le travail.
[Journaliste]
Devant la gare, des travailleurs du BTP sont de passage, usagers du café le matin même, ils habitent à Franconville et Courbevoie. Ce jour-là, ils découvrent la ville et confient hors micro et avant de partir qu'ils se verraient bien vivre ici.
[Travailleur]
Ici, c'est pour.... ici i,l faut avoir son petit appartement et sa petite voiture.
Il y a des personnes qui sont sympa. On a pris un café tout à l'heure, là. Il y a des personnes, c'est vrai que c'est un peu vieux, mais c'est sympa.
[Journaliste]
Depuis son inauguration le 10 décembre, les habitants se réjouissent de l'aboutissement de ce projet d'ampleur. Nouveaux repères dans la ville, le Café de la Gare permet non seulement de rompre l'isolement, mais c'est même désormais un lieu de convergence internationale. À l'heure du goûter, une mère et sa fille, tout juste arrivées de l'étranger, se présentent.
[Charlotte]
Je m'appelle Charlotte, j'ai 44 ans. Ça, c'est ma fille Lou. Elle a 13 ans et on vient de déménager ici à Marly, en août, quand il n'y avait rien du tout. Quand tout était fermé, pas de café. Et, en fait, on a déménagé ici depuis New York. Alors c'est vraiment le grand écart pour nous. Et, oui, on était très ravies quand ce café est venu ici. Et, en fait, c'est très pratique parce que mes filles font des cours de piano ici en haut. Il est très beau, certainement. Je crois aussi que des meubles sont aussi faits de manière à recycler. Mais aussi, c'est vrai que, normalement, on ne se rencontre pas aussi facilement dans un petit village comme Mareil-Marly. Et, ici, c'est plus facile.
[Journaliste]
En repartant et en faisant le tour de la petite commune de Mareil-Marly, nous croisons Juliette, 11 ans, et son frère Raphaël. Le Café de la Gare, le connaissent-ils ? Et quel serait, selon eux, le café idéal ? Micro ouvert, ils ne tardent pas à répondre.
[Juliette]
La Café de la Gare, oui, je vais y aller souvent si j'ai de la monnaie avec moi. S’il y a quelque chose à manger, j'aimerais bien manger des biscuits, des biscuits avec du lait.
[Raphaël]
J'aimerais bien manger des pains au chocolat et croissants sans gluten. On n’en trouve pas beaucoup. Pour moi, le café idéal, il serait jaune déjà parce que ma couleur préférée, c'est le jaune. Après, il serait grand avec un balcon.
[Juliette]
Mon café idéal, il serait, ce serait bien si tout est recyclé. Au-dessus, il y a quelqu'un qui vit. Et en dessous, c'est bleu et jaune et il y a une écriture chic marquée « Café idéal » ou peut-être...
[Journaliste]
Au Café de la Gare, tout est recyclé et on espère fort que chacun y trouvera matière à penser, imaginer, jouer et se rencontrer.
C'était Paroles de Franciliens, un podcast réalisé par la Région Île-de-France. N'hésitez pas à liker, commenter et partager. Merci beaucoup à Sophie Garcia et Cécile Jardon pour leur accueil et merci aux habitants de Mareil-Marly. Pour retrouver la carte des Quartiers innovants et écologiques, ainsi que toutes les informations utiles sur les actions durables et responsables de la Région, rendez-vous sur le site iledefrance.fr.
Et, enfin et surtout, les candidatures pour bénéficier du dispositif 100 Quartiers innovants et écologiques sont à déposer entre le 2 janvier et le 9 mars 2023. Toutes les communes, les établissements publics de coopération intercommunale et les établissements publics territoriaux peuvent en bénéficier. Bonne chance et à très bientôt pour de nouvelles paroles de Franciliens.