Selon la dernière étude publiée en octobre 2025 par Atmo France, la Région Île-de-France est la seule région de France à avoir enregistré une baisse du trafic routier
(–13 % entre 2010 et 2022, avec une baisse marquée à partir de 2015), entraînant un recul significatif de ses émissions routières (–22 %).
Ce résultat, inédit à l’échelle nationale, témoigne de l’efficacité de la révolution des transports menées depuis plusieurs années sous l’impulsion de Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France.
Au total, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont reculé de 25 % en Île-de-France sur la période 2010–2022, contre 21 % en moyenne nationale, plaçant la Région dans le peloton de tête des Régions les plus performantes.
La révolution des transports porte ses fruits
L’étude d’Atmo France, fondée sur les données du Citepa, montre que si toutes les régions françaises ont réduit leurs émissions de GES depuis 2010, seule l’Île-de-France est parvenue à baisser son trafic routier.
Cette réussite, avant même l’arrivée des lignes de métro du Grand Paris Express prévues à partir de fin 2026, résulte d’investissements régionaux massifs dans les transports en commun :
Plus de confort et de qualité de service avec 1 350 trains neufs depuis 2016, dont 130 nouveaux en 2025. 1 000 nouveaux bus acquis en 2024 pour atteindre 100 % de bus propres d’ici à fin 2025.
Gagner du temps et proposer des alternatives à la voiture en mettant en service environ 330 km de nouvelles lignes ferroviaires d’ici l’horizon 2030, atteindre les 100 lignes cars express, et déjà 70 % des communes de grande couronne couvertes par un réseau de transports à la demande ;
La révolution billettique avec un tarif unique ferroviaire à 1,99 € pour toute l’Ile-de-France via l’abonnement Liberté+, qui permet aussi aux Franciliens occasionnels de payer en post-paiement ;
Soutien à la mobilité propre (maillage du territoire en bornes de recharge électrique, aides au retrofit ou à l’achat de véhicules propres) ;
Déploiement d’aménagements cyclables avec 300 millions d’euros investis sur le réseau vélo Ile-de-France (VIF) pour tripler les déplacements à vélo d’ici 2030 grâce notamment à 750 km d’itinéraires structurants et sécurisés.
Plus de sécurité avec la création de la brigade régionale des transports déployée par Ile-de-France Mobilités, dotée de 100 agents, en complément de 1000 agents de sûreté supplémentaires pour les opérateurs, le renforcement des 80 000 caméras de sécurités centralisés dans un nouveau centre de commandement (le CCOS) et de nombreuses mesures contre les violences (relance du numéro d’urgence 3117, safe places, arrêts à la demande le soir).
Ces mesures ont entraîné un changement de comportement durable des Franciliens, avec des co-bénéfices immédiats sur la qualité de l’air et le bruit. Les oxydes d’azote (NOx), dont le trafic routier est le principal émetteur, ont notamment diminué de près de moitié entre 2010 et 2022, contribuant à l’amélioration mesurable de la santé publique.
Et la Région compte aller encore plus loin. Avec le Plan des mobilités 2030, adopté en septembre 2025, la Région fixe un nouvel objectif : –26 % d’émissions de GES liées aux transports d’ici 2030.
Ce plan prévoit :
une baisse de 15 % des déplacements en voiture individuelle,
une hausse équivalente de la fréquentation des transports collectifs,
le triplement de l’usage du vélo.
La chaleur locale, pilier de la décarbonation
L’Île-de-France constitue le premier bassin mondial de géothermie urbaine profonde, avec une densité d’installations unique au monde : près de 50 doublets géothermiques alimentant plus de 300 000 équivalents-logements, soit près d’un million de Franciliens.
Cette ressource locale et décarbonée permet de remplacer durablement le gaz importé pour le chauffage urbain et les équipements collectifs.
La Région a massivement financé le verdissement des réseaux de chaleur via la récupération de chaleur ou la géothermie. Entre 2016 et fin 2024, la Région a accompagné plus de 300 projets pour près de 160 M€.
Le SDRIF-E : la sobriété foncière au service du climat
Adopté en septembre 2024, le Schéma directeur environnemental de la Région Île-de-France (SDRIF-E) fait de la sobriété foncière un principe cardinal du développement régional.
Il vise à stopper l’étalement urbain, à limiter strictement l’artificialisation des sols et à préserver les espaces naturels et agricoles, dans la continuité de la protection farouche des terres franciliennes engagée par la Région depuis 2015.
Ce document stratégique oriente le développement urbain vers la densification autour des pôles de transport, la réutilisation du foncier déjà bâti, et la rénovation du bâti existant, conciliant ainsi sobriété, attractivité et baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Les lycées franciliens : pionniers de la performance énergétique
Depuis plus de dix ans, la Région Île-de-France fait de la rénovation, de la construction et de l’adaptation des lycées une priorité régionale, afin de répondre à la fois à la croissance démographique de la population lycéenne et à la vétusté du parc existant.
Son plan pluriannuel d’investissement de 6,6 milliards d’euros vise à améliorer durablement les conditions d’apprentissage de près d’un demi-million de jeunes scolarisés dans 470 établissements. Depuis 2016, plus de 350 lycées ont été transformés, dont 37 lycées neufs ou rénovés intégralement, et 15 000 nouvelles places ont été ouvertes.
Ce programme d’investissement, le plus important jamais porté par une collectivité, s’accompagne d’une stratégie énergétique ambitieuse :
Renouvellement des chaufferies et raccordement aux réseaux de chaleur urbains,
Développement des énergies renouvelables (géothermie, solaire),
Travaux d’isolation et d’étanchéité performants.
Résultat : en moins de dix ans, la Région a réduit de plus de 20 % la consommation énergétique de ses lycées. D’ici à 2030, les lycées franciliens auront atteint avec vingt ans d’avance les objectifs du décret Tertiaire, avec une baisse de 55 % de leur consommation énergétique.
Au-delà des bâtiments, la Région mise aussi sur la sensibilisation des élèves et des personnels à la sobriété énergétique : un levier de réduction des consommations de 5 à 30 %, selon les établissements, pour offrir aux générations futures un environnement scolaire sain, confortable et durable.
« Ces chiffres prouvent que la Région Île-de-France a pris une longueur d’avance dans la lutte contre le changement climatique. Nous avons su concilier attractivité économique, baisse des émissions et amélioration de la qualité de l’air. Une réussite concrète et mesurable, à rebours de l’écologie punitive, qui illustre la volonté régionale d’agir, innover et investir. » - Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France
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Lien vers l’étude ATMO “Baisse des émissions de gaz à effet de serre : des disparités fortes entre les régions” (Octobre 2025) : https://www.atmo-france.org/sites/federation/files/medias/documents/2025-10/Atmo_France_Note_Inventaires_regionaux_20251014_VF%20%281%29.pdf
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