Jeudi 20 novembre 2025 - Lors de la séance du conseil régional du 19 novembre 2025, la Région Île-de-France a adopté le CPIER Vallée de la Seine 2023-2027. Ce dernier succède au CPIER 2015-2020 (prolongé jusqu’à la fin 2023) qui s’est traduit par de nombreux projets et réalisations d’infrastructures pour le territoire de la Vallée de Seine.
Le CPIER 2023-2027 définit les différents engagements financiers de l’Etat et des régions qui s'élèvent à 463,8 millions d’euros, dont 98 millions d’euros pour la Région Île-de-France, 309,2 millions d’euros pour l'Etat, et 56,6 millions d’euros pour la Région Normandie.
Trois axes structurants pour répondre aux enjeux du territoire
Le CPIER 2023-2027 se décline en trois axes structurants qui répondent aux enjeux cruciaux du territoire que sont la transition écologique, la résilience territoriale et la compétitivité économique.
Il entend ainsi aménager la vallée de la Seine à l’aune des transitions actuelles, accélérer la transformation et la décarbonation des mobilités, et accompagner les mutations des activités économiques :
- La Région Île-de-France investit ainsi 4,5 millions d’euros pour poser les bases d’un urbanisme résilient, capable de s’adapter aux changements climatiques tout en répondant aux besoins économiques.
- Près de 83% des fonds régionaux du CPIER sont destinés à poursuivre la transformation des mobilités du quotidien face à la pression démographique croissante qui pèse sur les infrastructures de transport, soit 81 millions d’euros.
- Enfin, l’Île-de-France investit 12,5 millions d’euros pour poursuivre la transition écologique et valoriser le territoire, en développant les coopérations entre les différentes filières économiques du territoire, en finançant des projets de décarbonation de l’économie, ou encore en promouvant la destination touristique Vallée de la Seine.
Transformer en profondeur les mobilités du quotidien
La Région Île-de-France poursuit la révolution des transports du quotidien en accentuant les investissements fluviaux, ferroviaires et portuaires. 14 millions d’euros sont notamment investis pour moderniser et améliorer la performance du réseau ferroviaire, pour la refonte des études sur la Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN), l’amélioration des nœuds ferroviaires (Vernon) et les dessertes ferroviaires des plateformes portuaires franciliennes (Gennevilliers - 92, Limay - 78). Les régions Île-de-France et Normandie ont également convenu d'exiger de l'État la poursuite d'études pour un grand contournement fret ferroviaire de l'Île-de-France.
La Région Île-de-France a obtenu de la région Normandie le maintien des arrêts des trains normands à Mantes-la-Jolie, Bonnières-sur-Seine, Rosny-sur-Seine et Bréval. Les deux régions poursuivent par ailleurs les discussions au sujet des arrêts supplémentaires de trains normands dont le territoire aura besoin après 2028 au regard des flux de population et voyageurs attendus.
Les études de refonte de la LNPN seront ainsi conduites dans le respect des conditions posées par la Présidente de la Région Île-de-France, en tenant compte des besoins des deux territoires et des inquiétudes légitimes des riverains et des élus locaux : maintien des arrêts des trains normands dans le Mantois, étude d’un grand contournement fret de l’Île-de-France et étude de tracés alternatifs avec notamment des solutions d’enfouissement partiel.
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