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désert médicaux Avec 1 commune sur 2 sans médecin généraliste, l’Île-de-France est le premier désert médical français. Zoom sur la politique régionale en matière de lutte contre les déserts médicaux.

Déserts médicaux en Île-de-France : les chiffres

  • Depuis 2010, le nombre de médecins pratiquant en Île-de-France a baissé de 6%,
  • En 2017, 44 % des praticiens ont plus de 60 ans,
  • Plus de 650 petites communes franciliennes n’ont pas de médecin généraliste, soit 430.000 Franciliens impactés,
  • 9,1 millions de Franciliens vivent dans des territoires fragiles, selon la définition de l’Agence Régionale de Santé (ARS),
  • 76 % de la population d’Île-de-France vit dans un territoire déficitaire en offre de soins.

Lutte contre les déserts médicaux  : bilan 2016-2019

La Région a soutenu depuis 2016 :

  • la création et l’équipement de 121 structures collectives de soins dont 60 Maisons de santé pluridisciplinaires,
  • l’installation de 58 professionnels de santé.

Pour faire face à ces phénomènes, la Région a pris des mesures concrètes : financer des maisons de santé et aider les médecins à s'installer. De nouvelles pistes de lutte contre la désertification médicale ont été lancées et en 2020. 6,5 millions d'euros ont ainsi été consacrés à la lutte contre les déserts médicaux.

Aider à la formation des futurs professionnels de santé 

Les infirmiers, kinésithérapeutes, sages-femmes jouent un rôle clé pour les habitants des déserts médicaux. La Région propose de promouvoir ces professions dans les centres de formation sanitaires et sociales, et d’inscrire au Schéma des formations une augmentation des places en formation pour les kinésithérapeutes. 

Une bourse régionale pour les étudiants du paramédical

Les étudiants en paramédical désireux de s’installer dans un territoire carencé, peuvent bénéficier d'un soutien financier de la Région pendant leur formation. Les masseurs-kinésithérapeutes et les sages-femmes peuvent bénéficier d’une bourse régionale de 700 euros par mois pendant leurs deux dernières années de formation, en contrepartie d’une installation de 3 ans minimum dans les territoires en manque de médecins.

Un dispositif incitatif de soutien aux masseurs-kinésithérapeutes est également en réflexion avec l’Agence régionale de santé (ARS), pour redynamiser l'offre de soins ambulatoires.

Depuis 2015 la Région a ainsi octroyé plus de 20 bourses, pour près de 200.000 euros.

Covid-19 – Un fonds d’équipement des professionnels de santé de ville de 10 millions d'euros

Il permet aux médecins, infirmiers et sages-femmes de s’équiper en matériel de téléconsultation et de faire face aux dépenses nouvelles liées à la pandémie. Les pharmacies peuvent s’équiper en matériel de protection comme les installations en plexiglass. Plus d'infos.

Aider les médecins à s'installer 

Tout en poursuivant en priorité son aide aux structures pluridisciplinaires et d’exercice collectif comme les Maisons de santé, la Région décide d’élargir son aide à l’installation des médecins de secteur 2, adhérents à l’Option pratique tarifaire maîtrisée (OPTAM).

Les professionnels de santé ayant bénéficié d’une aide à l’installation de la Région, prennent l’engagement d’accueillir de 1 à 3 stagiaires pendant plusieurs mois pour faire découvrir leur métier. Ces nouveaux terrains de stage en ambulatoire participent à élargir le vivier des futurs professionnels à recruter.

Des aides à l'installation adaptées

Consultez les aides régionales dédiées...

  • ... Aux structures pluridisciplinaires,
  • ... Aux nouveaux professionnels de santé.

11.000 logements pour les professionnels de santé en milieu hospitalier

Pour attirer et fidéliser les jeunes professionnels de santé du milieu hospitalier, la Région Île-de-France souhaite créer 11.000 logements. L'objectif est d'améliorer la qualité de vie des intéressés, de préserver l’attractivité de leurs métiers et ainsi de garantir les meilleurs soins aux Franciliens. Une convention-cadre a été signée dans ce sens avec Action Logement. La Région peut aussi apporter une aide en ingénierie aux établissements de santé ou solliciter l’appui de l’Établissement public foncier d’Île-de-France. 

Soutenir les projets de télémédecine

L’e-santé offre de nombreuses possibilités de suivi des patients, avec des outils dématérialisés qui permettent une meilleure prise en charge dans le cadre des maladies chroniques et des affections longue durée. En tant que Smart Région (c'est-à-dire région qui utilise les nouvelles technologies et les données fournies par différents capteurs pour améliorer la gestion de son territoire et mieux répondre aux besoins de ses usagers), l'Île-de-France souhaite, en collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS), étudier la création de solutions numériques permettant aux Franciliens un meilleur accès aux dispositifs de prévention, aux structures de soins et un désengorgement des services d’urgences hospitalières.

E-santé

Consultez l'aide régionale dédiée à l'expérimentation en e-santé

Équiper et sécuriser les locaux de santé

Une aide régionale sera dédiée à l’installation et à la réalisation d’investissements relatifs à l’acquisition foncière, aux travaux, aux équipements médicaux et informatiques :

  • Jusqu'à 15.000 euros pour les équipements individuels, 
  • Jusqu'à 150.000 euros pour les équipements collectifs,
  • Jusqu'à 250.000 euros pour l'acquisition et les travaux des structures collectives.

Protéger les professionnels de santé dans les départements les plus touchés par l'insécurité

La Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise et Paris sont les départements les plus touchés par l’insécurité à l’encontre des professionnels de santé. La Région participe à la sécurisation de leurs locaux d’activités, en finançant 70% de leurs dépenses d'équipements jusqu'à 15.000 euros.

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