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Les 2 premiers bus à hydrogène circulent en Île-de-France

Crédit photo : Île-de-France Mobilités
La Région poursuit sa transition énergétique dans les transports en commun. Depuis la rentrée 2019, 2 bus à hydrogène sont en service sur la ligne 264 entre Jouy-en-Josas et Versailles-Chantiers. Une première en France.
Les 2 premiers bus à hydrogène d’Île-de-France circulent depuis la rentrée entre les communes de Jouy-en-Josas et Versailles-Chantiers (78). Valérie Pécresse, présidente de la Région et d’Île-de-France Mobilités, a donné, le 12 septembre, le coup d'envoi à l’exploitation de ces nouveaux bus sur la ligne 264 desservie jusqu'alors par 2 véhicules standards diesel et empruntée par un millier de voyageurs chaque jour.
Il s'agit d'un pas de plus vers la transition écologique mise en œuvre par la Région, qui vise une flotte de bus entièrement propre :
- dans les zones denses en 2025 (soit près de 5.000 bus),
- dans tout le reste de la région en 2029 (5.000 bus également).
Les performances des bus à hydrogène testées à tous les niveaux
Île-de-France Mobilités, principal financeur
Cette action est financée à :
- 59% par l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France,
- 32% par le programme Européen 3Emotion,
- 9% par la Communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc.
Si, pour atteindre ces objectifs, les 2 motorisations privilégiées sont les bus roulant au GNV (gaz naturel pour véhicule) et les bus électriques, Île-de-France Mobilités teste aussi d’autres technologies propres comme l’hydrogène.
Le but de l'expérimentation sur la ligne 264 est de tester les performances, pendant 7 ans, de ce type de bus au niveau :
- De la consommation,
- De l’autonomie,
- De l’ensemble des coûts de production de l’hydrogène,
- D’exploitation et de maintenance.
Des bus rejetant de la vapeur d'eau avec 300 km d’autonomie
Ces véhicules fonctionnant à l'hydrogène ressemblent aux autres, à la différence du toit, légèrement plus haut, qui sert de réservoir pour l'hydrogène. Le moteur tourne grâce à une pile à combustible produisant de l'électricité à partir de l'hydrogène. En circulant, le bus ne rejette que de la vapeur d'eau, avec une autonomie de 300 km. La recharge en hydrogène ne prend qu’une vingtaine de minutes. Et, bien sûr, les conducteurs ont été spécialement formés à la conduite et aux procédures de recharge en hydrogène.
L'Île-de-France s'équipe en bus propres
En 2019, Île-de-France Mobilité et la RATP ont passé commande à 3 constructeurs français
(Heuliez, Bolloré et Alstom) de 800 bus électriques pour Paris et la petite couronne.
641 bus et autocars électriques et GNV seront aussi livrés d'ici 2021 pour la moyenne et la grande couronne.