écologie De plus en plus prisée des consommateurs, la vente de produits en vrac sans emballages permet à la fois de réduire les déchets plastiques et le gaspillage alimentaire. Elle est si vertueuse que la Région la soutient aussi bien pour la création de nouveaux points de vente que pour l'innovation.

Depuis plusieurs années, le secteur de la vente en vrac est en plein développement. Pendant un temps réservé aux magasins spécialisés dans le bio, le vrac est aujourd'hui présent dans 70% des enseignes de la grande distribution. 

Il offre un double avantage :

  • Supprimer les emballages,
  • Réduire le gaspillage alimentaire car le consommateur achète alors les quantités dont il a réellement besoin.

Des raisons qui font que la Région :

  • Soutient son développement,
  • Contribue à levers les obstacles qui se présentent (en particulier l'inadaptation, pour des raisons purement techniques, de certains produits à la vente en vrac).

Soutenir l’implantation de commerces de vrac

Le Plan régional de prévention et de gestion des déchets inclut des actions d’accompagnement au développement de la vente en vrac en Île-de-France, notamment à travers la création de magasins spécialisés. via différents dispositifs :

  • Le Chèque vert régional, destiné aux commerçants et artisans, permet de financer des équipements de vente en vrac : présentoirs, distributeurs, etc.
  • Le Budget participatif écologique et solidaire de la Région peut financer des dépenses d’investissement pour le développement du vrac (jusqu’à 10.000 euros).

► Depuis 2021, la Région a par ailleurs soutenu, grâce à son dispositif Zéro déchet et économie circulaire, plusieurs projets de création d’épicerie vrac pour près de 250.000 euros. Elle promeut également le commerce de vrac en permettant aux consommateurs de trouver une épicerie vrac à proximité de chez eux via le smart service régional Mon réflexe zéro déchet.

Encourager l'innovation pour que plus de produits soient disponibles en vrac

Si la vente et l’achat en vrac de produits d’épicerie sèche, sucrée ou salée est entrée dans le quotidien de nombreux consommateurs, l’enjeu est aujourd’hui d’étendre ce mode de distribution à d’autres produits. Notamment les liquides (huile, vinaigre, vin, etc.) ou encore les produits d’hygiène ou ménagers.

Pour contribuer à lever les freins logistiques et techniques qui limitent l’accès à ces produits en vrac, la Région soutient financièrement Réseau Vrac.

Créée en 2016, cette association regroupe près de 2.000 professionnels du vrac, dont 250 en Île-de-France. Elle contribue à démocratiser ce mode de distribution en encourageant le développement de solutions facilitant la vente sans emballages. C’est notamment l’objectif de son programme « Lab Innovation », qui doit permettre, au travers de projets de recherche et développement, de tester des prototypes pour étendre l'usage du vrac plus pratique.

► En 2021, la Région a soutenu le « Lab Innovation » à hauteur de 30.000 euros.

Limiter les emballages du fournisseur au point de vente en vrac

Si le vrac se présente comme un mode de distribution exemplaire, la marge de progression du secteur se situe en amont du consommateur.

En cause : le fait que les emballages utilisés pour acheminer des produits en vrac du fournisseur au commerçant soient souvent, eux, à usage unique.

C’est pour répondre à cette problématique que Réseau Vrac porte le projet « Hub vrac ». Lauréat de l'appel à manifestation d’intérêt « Innover pour réduire, réemployer, réparer et recycler » organisé par la Région et l’Ademe, « Hub vrac » est une plateforme locale mutualisable permettant :

  • Le nettoyage des emballages de conditionnement des produits vrac,
  • Leur reconditionnement,
  • Leur réemploi.

Un premier pilote du projet lancé en février 2021 avec 20 acteurs a montré un bon potentiel.

► Prochaine étape pour cette outil novateur : assurer sa viabilité économique.

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