Dans un contexte de sortie de crise sanitaire et de relance économique, la Région a présenté, ce 10 octobre 2022, sa nouvelle stratégie économique. Élaborée collectivement et articulée autour de 6 axes, celle-ci doit permettre à l'Île-de-France, 1re région économique d'Europe, ses entreprises et tous les Franciliens de relever les grands défis de demain.

Pour répondre aux nouvelles problématiques et préoccupations que rencontrent sa population et ses entreprises, la Région a voté en 2022 son nouveau Schéma régional de développement économique d’innovation et d’internationalisation (SRDEII).

Après la « Stratégie #Leader » pour 2017-2021, voici « Impact 2028 » pour 2022-2028. Une nouvelle stratégie économique régionale dont l'objectif est de renforcer l’accompagnement aux entreprises franciliennes et de poursuivre sa dynamique collective au service des grands défis à venir.

Impact 2028 est le fruit de 8 mois de concertation et de co-construction avec les principaux acteurs de l’économie francilienne pour en définir les grandes orientations en faveur des entreprises, de l’emploi et de l’innovation. 

Impact 2028
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Car si la Région est le chef de file de l'action publique en matière de développement économique et d'innovation, elle a souhaité élaborer cette stratégie avec et pour l'ensemble des Franciliens.

Impact 2028, pour une région résiliente, innovante et souveraine

Présentée dans un contexte de post-crise sanitaire et d’urgence écologique, la nouvelle stratégie compte, parmi ses enjeux majeurs, l’adaptation du territoire francilien et ses entreprises au changement climatique. L’ambition d’une économie francilienne bas carbone constitue d’ailleurs le socle du SRDEII 2022-2028.

Avec « Impact 2028 », la Région a l’ambition de fédérer et d’entraîner avec elle l’ensemble des acteurs du territoire : dirigeants de TPE, PME et ETI, grands groupes, fédérations professionnelles et consulaires, institution financières, établissements d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation, État, collectivités locales. Tous ensemble, ils favoriseront des valeurs de coopération et de compétition au service du développement économique de l'Île-de-France dans les années à venir.

Un SRDEII qui fait également office de stratégie européenne S3

Par souci d’efficacité et de bonne cohérence d’ensemble, Impact 2028 s’articule avec plusieurs autres grandes politiques régionales. C’est particulièrement le cas de la stratégie de spécialisation intelligente dite « S3 » (Smart Specialization Strategy), demandée par l’Union européenne. En effet, dans le cadre de la programmation 2021-2027 des fonds européens structurels et d’investissement, il a été décidé de réunir les 2 stratégies en un seul document. 
Ce choix de fusion permettra notamment de mobiliser des budgets supplémentaires au profit de la recherche et de l’innovation. Il permettra de guider des investissements FEDER vers les filières et domaines d’intervention stratégiques d’Impact 2028, pour une plus grande capacité d’action en faveur du tissu économique francilien.

En savoir plus sur l'Europe en Île-de-France.

Les 6 axes stratégiques d'Impact 2028 en détail

1. Renforcer notre autonomie sur les biens et services d’importance critique pour le territoire régional

Les efforts entrepris par la Région pour accompagner les entreprises se poursuivront en vue de :

  • Moderniser et décarboner notre outil de production,
  • Faire évoluer les modes de production vers un modèle circulaire, favorisant les ressources locales.

Les fonds européens structurels et d’investissement seront mobilisés à cette fin. L’objectif est de faire de l’Île-de-France la 1re région industrielle française à l’horizon 2028.

2. Protéger les TPE, PME et ETI contre l’exposition au risque de cyberattaque

La Région a décidé de se doter d’une structure dédiée visant à protéger les TPE, PME et ETI du territoire francilien contre la menace cyber. 

Missions de cette structure :

  • Informer et sensibiliser les entreprises aux risques de cyberattaques via des audits et diagnostics de cybersécurité,
  • Former les équipes au moyen d’exercices de crise,
  • Répondre aux demandes d’assistance des structures attaquées.

L’Île-de-France deviendra ainsi un acteur régional de référence en Europe en matière de cybersécurité.

3. Favoriser les transmissions et reprises d’entreprises en Île‑de-France

Afin d’augmenter significativement le nombre de transmissions et reprises d’entreprises en Île-de-France d’ici à 2028, la Région prévoit de mobiliser les acteurs de l’accompagnement (Chambre de commerce et d’industrie, Chambre de métiers et d’artisanat…) pour identifier les potentielles cessions d’entreprises, en particulier sur la cible prioritaire des fonds de commerce dans les quartiers prioritaires et les territoires ruraux. 

Un appui technique et financier sera par ailleurs apporté aux repreneurs. La Région étudiera avec les acteurs concernés la possibilité de souscrire un prêt d’honneur pouvant aller jusqu’à 100.000 euros. Il sera également possible d’accroître la garantie des prêts bancaires en mobilisant le Fonds régional de garantie.

4. Préserver la souveraineté financière des TPE/PME/ETI

Pour protéger les entreprises tout en leur permettant de continuer à se développer, la Région prévoit le développement d’outils de financement en fonds propres.

Un Comité régional à l’information stratégique et à la sécurité économique, copiloté par la Région et l’État, permettra de centraliser l’information sur l’intelligence et la sécurité économique régionale. Cet organisme aura également vocation à informer les entreprises menacées par des prises de contrôle opportunistes des risques d’ouverture de leur capital. 

À plus long terme, la Région facilitera l’implantation de fonds d’investissement européens en Île-de-France de façon à sécuriser les financements.

5. Renforcer l'autonomie agroalimentaire tout en développant les circuits courts, la vente directe et les approvisionnements locaux

La Région prévoit de multiplier par 5 la part de marché des productions locales. Ainsi, celle-ci pourrait représenter jusqu’à 15% de l’alimentation des Franciliens à l’horizon 2030. 

Pour cela, les agricultures franciliennes devront être transformées en profondeur : diversification des productions, relance de l’élevage et de filières anciennes, préservation des terres agricoles et des ceintures maraîchères, développement d’une agriculture en milieu urbain…

La Région renforcera également son soutien à la création de plateformes logistiques, à l’approvisionnement des cantines scolaires en produits locaux, bio ou de saison ainsi que la présence de la marque « Produit en Île-de-France » dans les commerces de proximité et la grande distribution.

1. Stimuler la relance économique des entreprises fragilisées par la crise

Même si le taux de défaillance des entreprise d’Île-de-France est au plus bas depuis 20 ans, nombre d’entre elles ont vu leurs finances fragilisées au sortir de la crise sanitaire.

La Région va mettre à disposition de nouveaux instruments financiers comme le Fonds d’investissement stratégique d’Île-de-France, doté de 200 millions d’euros, qui servira à renforcer les fonds propres des PME, ETI et structures de l’économie sociale et solidaire.
Il permettra également d’investir dans la transition écologique et numérique, et d’accompagner la réindustrialisation du territoire francilien.

D’autres outils complémentaires de renforcement des fonds propres pour les PME et ETI franciliennes pourront également être créés. 

2. Accompagner les transitions écologiques des TPE, PME et ETI

La Stratégie nationale bas-carbone, à laquelle contribue la COP Île-de-France, fixe des orientations et des objectifs ambitieux en matière de décarbonation de l’industrie : 35% de réduction des émissions de gaz à effet de serre entre 2015 et 2030, et 81% entre 2015 et 2050

La Région sera aux côtés des TPE, PME et ETI du territoire pour les accompagner dans les grands chantiers de la transition écologique :

  • Réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre,
  • Réduction de leur empreinte sur la biodiversité,
  • Sobriété dans l’usage des ressources et les pratiques numériques,
  • Évolution vers un modèle d’économie circulaire.

3. Aider les TPE, PME et ETI à mettre le numérique au cœur de leur modèle économique

La priorité est aujourd’hui de sensibiliser les entreprises, notamment les commerçants et artisans, à la nécessité d’accélérer leur transition digitale.

Cela passera par le déploiement de parcours d’accompagnement personnalisés, avec un suivi sur le long terme, en particulier pour les bénéficiaires du Chèque numérique

Pour les PME, il sera possible de combiner accompagnements individuel et collectif, en regroupant les entreprises selon leur degré de maturité.

4. Exporter et internationaliser les entreprises franciliennes

En Île-de-France, l’export reste majoritairement l'apanage des grandes entreprises. Cela s’explique en grande partie par la forte concentration de sièges sociaux à Paris et dans les départements limitrophes.

Impact 2028 prévoit une refonte des aides à l’internationalisation des entreprises franciliennes. L’un des enjeux sera d’améliorer la préparation des entreprises dans leurs projets de développement à l’international, en mettant l’accent sur les diagnostics en amont.

1. Maximiser l’impact des entreprises franciliennes sur leur territoire

La Région entend jouer un rôle moteur dans les changements de pratiques des entreprises.

Elle mobilisera pour cela 2 grands leviers :

  • Une charte des entreprises engagées sera signée par tous les bénéficiaires d’aides économiques d’un montant supérieur à 10.000 euros. Cette charte formalisera les principes que la Région souhaite promouvoir en matière d’égalité femmes-hommes, de création et de maintien des emplois, de transition énergétique et écologique, et de lutte contre l’exclusion des publics en difficulté : personnes en insertion professionnelle, personnes en situation de handicap, jeunes…
  • L’incubateur Île-de-France, qui accueillera dans les locaux de la Région, à Saint-Ouen, des structures à vocation économique, et notamment des start-up œuvrant dans des secteurs à impact social, territorial et environnemental.

2. Mobiliser des moyens renforces et fédérer les acteurs dans les zones de reconquête économique

La Région entend pleinement se mobiliser en faveur de ces territoires.

Elle disposera pour cela de 4 moyens d’action :

  • La mobilisation de l’ensemble des partenaires publics et privés,
  • Un principe de majoration des aides régionales,
  • Des incitations à investir et à recruter pour les entreprises,
  • Une offre de formation renforcée pour les demandeurs d’emploi.

3. L’ESS, un secteur économique à part entière, et un levier pour réduire les inégalités sociales et territoriales

L’économie sociale et solidaire (ESS) représente 400.000 emplois en Île-de-France, soit 7,2% des emplois de la Région. Il est dans l’intérêt général que l’ESS dispose de structures robustes et créatrices d’emplois. Ainsi, la Région soutiendra le secteur de 2 façons :

  • En accompagnant les structures dans toutes les phases de leur développement (création, passage à l’échelle, transmission),
  • En leur facilitant l’accès à la commande publique.

Une nouvelle stratégie ESS sera adoptée avant la fin de l’année 2022 qui viendra préciser les modalités opérationnelles à déployer.

4. Réduire les tensions de recrutement des entreprises franciliennes

En Île-de-France, il est urgent de faire converger l’offre et la demande d’emploi. Cela implique de renforcer l’attractivité des métiers en tension et de travailler en amont de la chaîne d’orientation pour susciter des vocations.

Il est également indispensable d’adapter les dispositifs de formation et d’orientation aux besoins des entreprises qui recrutent.

La Région contribuera à relever ces défis de différentes façons :

  • Financement de formations qualifiantes de courte et longue durées pour répondre aux besoins de main-d’œuvre dans les secteurs en tension (40.000 formations par an),
  • Financement de formations au « savoir-être » pour lever les obstacles à l’embauche : ce dispositif visera en priorité les personnes les plus éloignées de l’emploi (20.000 formations par an),
  • Expérimentation dès 2022 de formations en situation de travail pour former les demandeurs d’emploi au sein des entreprises,
  • Accompagnement des chefs d’entreprise et des dirigeants de l’ESS dans leur gestion des ressources humaines pour les sensibiliser à des enjeux majeurs comme la diversité, l’égalité femmes-hommes et la qualité de vie au travail.

5. Identifier l’emploi inclusif comme une réponse durable aux tensions de recrutement des entreprises

Il est essentiel de favoriser les échanges entre le secteur de l’inclusion et les filières économiques rencontrant des difficultés de recrutement. L’enjeu est de lever des freins liés le plus souvent à la méconnaissance et à la persistance de stéréotypes concernant le monde de l’insertion.

La Région encouragera les recrutements inclusifs de 2 façons :

  • En mettant en relation les structures inclusives avec les entreprises,
  • En accompagnant les entreprises dans le montage de partenariats pérennes avec des structures inclusives.

6. Accompagner l’entrepreneuriat pour tous

L’Île-de-France est une région motrice en matière d’entrepreneuriat, avec une dynamique de création d’entreprises toujours en hausse. 

L’enjeu est désormais de s’attaquer aux obstacles rencontrés par certains publics (les femmes, les jeunes, les demandeurs d’emploi…) durant leur projet d’entreprise.

La Région soutiendra l’entrepreneuriat de 3 manières :

  • En poursuivant la politique régionale Entrepreneur #Leader qui propose un accompagnement sur 3 volets : Bâtir - Financer - Diriger son entreprise. L’objectif sera d’accompagner 10.000 projets par an,
  • En créant un Campus Entrepreneur #Leader réunissant l’ensemble des acteurs de l’écosystème entrepreneurial : incubateurs, structures d’accompagnement, pépinières, hôtels d’entreprises…,
  • En créant un guichet unique régional Entrepreneur #Leader pour simplifier l’offre d’accompagnement en Île-de-France et la rendre plus lisible.

7. Agir pour les quartiers prioritaires

La priorité de la Région est de créer un nouvel élan pour que chacun puisse accéder à l’emploi.

La Région entend y contribuer de 3 manières :

  • En créant une Agence de la promesse républicaine. En lien avec les associations, cette agence renforcera l’insertion sociale et professionnelle, favorisera la présence des femmes dans l’espace public et préviendra les phénomènes de violence. Elle contribuera également à lutter contre le décrochage scolaire et à développer des outils d’orientation simples et efficaces pour que les formations soient un passeport vers l’emploi,
  • En créant une Banque des jeunes. Cet établissement proposera une offre de prêts adaptée (notamment) aux jeunes des quartiers prioritaires, dans une logique de réduction des disparités socio-économiques,
  • En misant sur le dispositif Entrepreneur #Leader, qui vise à accompagner chaque année 10.000 créateurs-repreneurs d’entreprises : 15% des bénéficiaires devront être issus des quartiers prioritaires.

8. Agir pour les territoires ruraux

Les territoires ruraux ne doivent pas être les oubliés du dynamisme francilien. La Région a également prévu de réduire les fractures à la fois territoriales, économiques et sociales qui s'y trouvent via différentes actions : 

  • La création de l’agence Île-de-France Ruralité, qui accompagnera les collectivités dans le montage et l’ingénierie de leurs projets, et les aidera à bénéficier des financements régionaux, et plus largement des dispositifs d’aides publiques français et européens,
  • Le déploiement de l’Internet à très haut débit dans l’ensemble des zones rurales d’ici 2023,
  • Le soutien au commerce et à l’artisanat de proximité.

1.  Conforter la place de leader de l’Île-de-France dans les innovations stratégiques : quantique, intelligence artificielle, bioproduction et biotechnologies

2. Développer les innovations pour accélérer la transition écologique des filières industrielles (automobile et aéronautique) au profit d’une région plus durable

La capacité à innover est l’un des principaux atouts de l’Île-de-France pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés en matière de transition écologique, dans le cadre de sa stratégie énergie-climat.

Les principaux enjeux sont bien identifiés :

  • Décarboner les activités industrielles (celles en particulier de l’automobile et de l’aéronautique),
  • Développer l’économie circulaire,
  • Réduire l’impact environnemental du numérique,
  • Bâtir et déployer une filière industrielle de l’hydrogène.

3. Créer les conditions les plus favorables d’Europe pour la création et le développement des innovations

L’objectif est de faire de l’Île-de-France la région la plus favorable au monde pour convertir les idées en innovations et les innovations en produits.

Cela implique de renforcer les liens entre le monde académique et le monde économique :

  • En soutenant la recherche fondamentale,
  • En encourageant les échanges entre les laboratoires de recherche et de R&D, et les entreprises.

1. Renforcer l’attractivité

Pour renforcer son attractivité, l’Île-de-France doit attirer l’attention des investisseurs sur les filières pour lesquelles elle dispose d’écosystèmes de niveau mondial : l’aéronautique-spatial-défense, l’automobile, l’énergie, l’intelligence artificielle, le quantique, la santé

Impact 2028 prévoit ainsi plusieurs leviers d’action :

  • Soutenir l’agence de promotion et d’attractivité internationale Choose Paris Region dans la prospection des entreprises étrangères, des talents et des salons professionnels,
  • Créer un dispositif complémentaire pour cibler les entreprises nationales,
  • S’appuyer sur des chefs d’entreprise prêts à s’impliquer comme ambassadeurs pour promouvoir le territoire à l’étranger,
  • Favoriser l’accueil des grands projets de développement, à haute valeur ajoutée (industrielle, technologique, etc.), dans un contexte de sobriété foncière, en libérant des espaces de compensation.

2. S’appuyer sur les grands événements et sur le tourisme d’affaires

L’enjeu est aujourd’hui de soutenir l’activité tourisme pour que l’Île-de-France conserve son leadership mondial dans ce domaine.

La Région dispose de plusieurs moyens d’action :

  • Attirer sur le territoire les événements et salons valorisant les filières stratégiques du territoire (intelligence artificielle, cybersécurité, quantique…),
  • Faire découvrir aux TPE et PME franciliennes les possibilités qu’offrent ces événements,
  • Faire des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 une vitrine pour les entreprises franciliennes : cela pourrait générer 10,7 milliards d’euros de retombées économiques et permettre la création de 250.000 emplois,
  • Développer le potentiel de la grande couronne pour accueillir des événements et des touristes d’affaires.

3. Améliorer la qualité de vie pour attirer et retenir les talents et les cadres

Pour réponde à cette aspiration d’une meilleure qualité de vie sur son territoire, la Région se fixe plusieurs objectifs : 

  • Une plus grande place à la nature en ville et en bordure de ville : 1.000 hectares d’espaces verts supplémentaires d’ici 2025 et 1.500 d’ici 2030, création de 4 réserves naturelles régionales et d’un 5e parc naturel régional francilien,
  • Une alimentation de qualité : multiplication par 5 de la part de produits locaux dans l’alimentation d’ici 2030, poursuite du soutien à l’agriculture biologique pour passer de 30.000 hectares en 2020 à 45.000 hectares en 2022 et 140.000 hectares en 2030,
  • Un Plan de mobilité propre : transition des lignes de bus vers des énergies bas carbone, interdiction des véhicules diesel en 2030, aide à l’achat d’un véhicule propre, aménagement de 100.000 places de stationnement vélo dans les gares franciliennes, suite du plan d’investissements anti-bouchons,
  • Le soutien aux innovations dans les domaines de la réduction des bruits et de l’amélioration de la qualité de l’air.

4. Intégrer les nouveaux modes de travail

L’organisation du travail et les outils doivent être repensés pour intégrer les nouveaux modes de travail. 

La Région sera aux côtés des entreprises pour démocratiser les nouvelles technologies (intelligence artificielle, machine learning, Internet des objets) et développer l’offre de tiers-lieux, en particulier dans les territoires fragiles (zones de reconquête économique (ZRE), zones rurales et quartiers prioritaires de la politique de la ville).

5. Accompagner les grands projets d’infrastructure et capitaliser sur leur développement

La Région a pris plusieurs engagements pour poursuivre le développement des infrastructures stratégiques pour le territoire :

  • Respecter le calendrier du Grand Paris Express : avec 200 kilomètres de lignes et 68 gares, il rapprochera les Franciliennes et les Franciliens de l’emploi, de l’enseignement et de la formation,
  • Renforcer l’accessibilité des espaces économiques et des services aux entreprises, avec une priorité donnée aux mobilités durables,
  • Identifier les infrastructures et projets d’infrastructures stratégiques, et les promouvoir sur le territoire grâce aux outils de marketing territorial.

1. Pour une gouvernance renouvelée, active et partenariale de l’action économique régionale

Impact 2028 doit être plus qu’une simple liste de mesures : c’est un cadre en vue d’une coordination renforcée entre les acteurs du développement économique. 

Cette nouvelle approche sera possible grâce à une gouvernance partagée associant toutes les parties prenantes de l’action publique régionale. Elle reposera sur3 collèges qui auront pour missions de piloter et de déployer Impact 2028 :

  • Un collège « entreprises » représentatif du tissu économique,
  • Un collège des « partenaires du développement économique et de l’innovation » (services de l’État, Banque de France, Business France, Caisse des dépôts, chambres consulaires, Bpifrance, CPME, Medef, Pôle emploi...),
  • Un collège des « territoires » composé de représentants des bassins d’emploi, de la Métropole du Grand Paris et des agences départementales de développement économique.

2. Pour une Région ancrée et proche des territoires, capitalisant sur la mobilisation et la coopération des acteurs publics pendant la crise de la Covid-19

L’enjeu est de tirer profit des pratiques mises en œuvre pendant la crise sanitaire et de collaborer de façon plus étroite avec l’ensemble des acteurs du développement économique. 

La Région entend ainsi repenser les relations entre les différents partenaires :

  • Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) et établissements publics territoriaux (EPT) pour bâtir des projets de développement économique communs : il est prévu de créer un réseau de développeurs économiques franciliens qui visera à favoriser les échanges d’information (dispositifs d’aides, événements en direction des entreprises, évolutions législatives...). Ce réseau permettra également de partager des bonnes pratiques sur des enjeux comme l’égalité hommes-femmes, la RSE ou encore la cybersécurité,
  • L’État (sécurité économique et numérique, grands projets, organisation spatiale de la région Île-de-France, enjeux de souveraineté, d’innovation et de soutien aux filières stratégiques...),
  • Les acteurs publics locaux volontaires en fonction de leurs champs de compétences (agences départementales de développement, Medef, CPME...),
  • Les chambres consulaires (CCI, CMA...).

3. Un pacte de simplification pour les entreprises, partage avec les collectivités franciliennes et les opérateurs financiers : des engagements et des résultats concrets

L’un des objectifs d’Impact 2028 est de simplifier au maximum l’accès aux aides pour les entreprises franciliennes, au travers de 2 mesures :

  • La mise en place d’une interface régionale unique de dépôt des dossiers qui seront partagés par l’ensemble des opérateurs franciliens attribuant des aides aux entreprises,
  • L’installation dans chaque bassin d’emploi et de formation d’une Maison de l’économie et de l’innovation d’Île-de-France : en s’appuyant sur les acteurs déjà implantés, les entrepreneurs et entrepreneuses y trouveront toutes les compétences nécessaires pour obtenir une réponse rapide et de qualité à leurs demandes, notamment concernant le montage des dossiers et les aides mobilisables.

4. Suivre et évaluer l’action économique régionale en s’appuyant sur des outils d’aide au pilotage renforcés

La Région déploiera un réseau d’analyse et de prospective qui aura pour mission d’anticiper les grandes transformations qui devront guider ses choix aux cours des prochaines décennies.

Copilotée par l’État et la Région, cette initiative pourrait être animée par l’Institut Paris Region. Elle associera des opérateurs de l’État (Pôle emploi, Insee, Banque de France, Bpifrance...), le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), le Comité régional pour l’information économique et sociale (CRIES), les réseaux consulaires, le club des entreprises de taille intermédiaire (Club ETI), ainsi que des fédérations et des syndicats professionnels.

Pour aller plus loin

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