santé Réduire de 30% l’exposition au bruit en Île-de-France à l’horizon 2030 et protéger les Franciliens les plus exposés aux nuisances sonores excessives, tels sont les objectifs du Plan Anti-bruit adopté par la Région le 26 septembre 2024.
Derrière la pollution de l’air, le bruit est la 2e cause de morbidité environnementale dans le monde. Depuis 2016, la Région a lancé de nombreux chantiers d’envergure pour limiter l’impact du bruit sur les Franciliens.
Ainsi depuis 2016 :
110 km
de routes ont été traitées avec enrobés phoniques
12 km
de murs anti-bruit ont été construits
325 km
de voies ferrées ont été traités
Un Plan Anti-bruit ambitieux pour le confort sonore des Franciliens
Afin de poursuivre ce travail de fond pour la santé des Franciliens, le Plan Anti-bruit d’un montant de 100 millions d’euros a été adopté par la Région le 26 septembre 2024. Destiné à réduire drastiquement le bruit en Île-de-France d’ici 2030, il poursuit 3 grands objectifs :
- Diminuer le bruit des transports,
- Améliorer le confort sonore des Franciliens,
- Faire de la prévention, notamment auprès des publics les plus fragiles.
Des actions concrètes pour cibler les principales sources de bruit
Au travers d'actions concrètes, le Plan Anti-bruit permettra d’ici à 2030 de :
- Diminuer de 30% le nombre de personnes souffrant de troubles chroniques liés au bruit des transports,
- Doubler les crédits régionaux dédiés à la réduction du bruit ferroviaire,
- Augmenter de 50% les crédits régionaux alloués à la pose d’enrobés phoniques et aux murs antibruit,
- Supprimer les 100 points noirs principaux de bruit ferroviaire sur le territoire,
- Diviser par 5 le bruit pour les 100 000 riverains qui habitent le long des 150 km de routes franciliennes les plus bruyantes,
- Déployer 100 radars sonores pour lutter contre les véhicules trop bruyants,
- Doubler le dispositif de surveillance du bruit lié au trafic aérien en Île-de-France,
- Sanctuariser 200 zones calmes et 100 refuges sonores naturels.
Un effort particulier porté sur les transports
Principale source de pollution sonore en Île-de-France, les transports feront l’objet de mesures d’envergure. Ainsi, l’engagement financier de la Région dans le nouveau Contrat Plan État-Région (CPER) sera doublé pour atteindre 30 millions d’euros pour lutter contre le bruit ferroviaire et de 28 millions d’euros pour le bruit routier. Ces enveloppes revues à la hausse financeront de nombreux dispositifs ciblés sur les points les plus problématiques du territoire.
Dans le même temps, le renouvellement de la flotte de bus francilienne aura également un impact significatif sur les nuisances sonores. Dès 2025, plus de 50% des bus d’Île-de-France seront électriques ou au bio gaz naturel, moins bruyants que les moteurs thermiques diesel. Et à Paris, plus de 90% des bus seront électriques, donc silencieux.
Enfin, une cartographie régionale de la qualité acoustique des chaussées sera réalisée en partenariat avec BruitParif et le groupe Renault.
Protéger la santé auditive des Franciliens
Aujourd’hui, plus de 20 % des 15-35 ans sont exposés au moins 10 fois par an au risque d’endommager leurs oreilles. Sont notamment en cause les expositions aux sons amplifiés et l’utilisation de casques audio. Afin de prévenir le jeune public des risques de perte d’audition, une journée de dépistage des troubles auditifs sera organisée chaque année dans les lycées franciliens.
Une sensibilisation sur le sujet sera également menée sur LABAZ (l'appli de la Région destinée aux jeunes Franciliens de 15 à 25 ans) et des actions de prévention seront menées sur les concerts et les festivals soutenus par la Région.
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