Olympiade culturelle : le CAPS Festival mêle street art et sport à Clichy

Né d’un partenariat d’un nouveau genre entre privé, public et associatif, son objectif est de transformer l’entrée de ville en un espace culturel à ciel ouvert en faisant dialoguer l’art urbain et l’art contemporain.

Après un 1er opus réussi en 2021 (1.000 visiteurs, 400 m² de fresques et 200 litres de peintures) le thème de la 2e édition était les « Illusions urbaines » avec réalisation de fresques, performances, sport, ateliers street art, dj set et danse. 

Le CAPS Festival fait partie du programme régional de l’Olympiade culturelle, valorisant des événements qui mêlent pratique artistique et culture sportive.

Rencontre avec Éric Lévy, fondateur de l’agence rentingART et de l’association CO42 qui a pour vocation de créer des événements pour rapprocher le public du monde de l’art et de la création artistique.

Le CAPS Festival, c’est quoi ?

Éric Lévy : C’est d’abord l’acronyme du Clichy Arty Playground Street et c’est aussi le nom des petites capsules sur les sprays des graffeurs. Donc c’est un nom qui est très connu dans le monde du graff. C’est la 2e édition du CAPS Festival, sur un petit terrain de foot et un petit terrain de basket à Clichy. Nous avons aussi envahi un espace sous le périphérique à la Porte de Clichy. 11 artistes y ont peint les 9 pylônes. 

Ils sont venus s’exprimer et surtout redéfinir cet espace, l’agrémenter et lui donner une dimension assez étonnante.

L'événement est vraiment inclusif, gratuit et ne dure que 2 jours. On veut rassembler, c’est fait pour tous les Franciliens et surtout les amoureux de l’art et du street art.

Il y a donc du street art, mais aussi d'autres animations, dont le sport ?

É.L. : Oui, le CAPS Festival fait partie de l'Olympiade culturelle qui est un label de la Région Île-de-France. Donc on mélange plusieurs pratiques artistiques et sportives. Là actuellement il y a un cours de danse swing, tout à l’heure il y aura une batucada, on essaye vraiment de faire marcher les acteurs locaux. 

Il y a aussi des ateliers street art pour les enfants, pour leur faire prendre conscience que réaliser de belles fresques ce n'est pas si évident. On fait aussi du sport, comme un tournoi de foot à 5, où une démonstration de cécifoot. 

Qui sont les artistes présents ?

É.L. :  Nous avons Nasty qui vient de Paris 17e, qui est vraiment une référence dans le street art, on a aussi Serty 31 qui lui est un artiste clichois, Darel Carey qui vient de Los Angeles, Soda de Londres, Los Pepes du Portugal... Donc c’est assez hétéroclite et international.

On veut faire quelque chose de qualité, ce n'est pas du graffiti c’est vraiment de l’art contemporain dans la ville. Il faut donc absolument se balader entre la Porte de Clichy et le stade Fanny, pour découvrir ces fresques.