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La Région Île-de-France poursuit sa démarche volontariste d’accompagnement des personnes en situation de handicap en présentant aujourd’hui en séance plénière du Conseil régional un grand plan pour apporter des solutions concrètes aux personnes vivant avec un Trouble du Spectre Autistique (TSA).

La Région avait érigé l’autisme en grande cause régionale de l’année 2022.

Ce plan pour l'accompagnement des personnes vivant avec un Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA) s’inscrit dans la continuité de cet engagement. Il a été construit à la suite d’une large concertation avec les élus de tous les groupes politiques régionaux, des associations, le Conseil consultatif du handicap (CCH), des experts, des acteurs de terrain, mais aussi les franciliens qui ont été plus de 5 000 à avoir répondu à une consultation citoyenne.

Pour Pierre Deniziot, Délégué spécial à la Promesse républicaine, au Handicap et à l'Accessibilité : "Il est de la compétence de l'État de développer une stratégie autisme au niveau national. Plutôt que d'en être spectateurs, nous avons décidé, avec Valérie Pécresse, de prendre toute notre part dans l'effort d'accompagnement et de rattrapage que notre pays doit réaliser sur ce sujet essentiel. En agissant aux interstices et en développant des stratégies expérimentales, la Région Île-de-France affirme une nouvelle fois son rôle précurseur en devenant la première Région à adopter un ambitieux plan pour l'accompagnement des franciliens vivant avec un trouble du spectre autistique ou du neuro-développement".

Ce plan fixe des objectifs et des actions à décliner sur une période de cinq ans, à l’horizon 2028, autour de 3 axes :

1 - Mieux repérer, diagnostiquer et soigner

La Région Île-de-France propose plusieurs mesures pour améliorer le diagnostic et l’accompagnement précoce, comme le soutien aux dispositifs de télémédecine ainsi que la diffusion d’un kit de sensibilisation auprès des professionnels de première ligne. Par ailleurs, la Région Île-de-France continuera d’encourager et de soutenir la création de crèches inclusives comme elle l’a fait en 2020 à Clichy-la-Garenne et en 2021 à la Garenne-Colombes.

Concernant l’accès au soin, au-delà notamment de sa démarche « Région amie des animaux» qui encourage les actions de médiation animale auprès des personnes autistes, la Région Ile-de-France propose de valoriser des projets d’installation et d’équipement de maisons médicales prenant en compte les besoins des patients vivant avec un trouble du spectre de l’autisme.

2 – Mieux vivre au quotidien

Depuis 2016, la Région Île-de-France finance, dans tous ses domaines d’action, de nombreux projets pour faciliter la vie quotidienne des personnes vivant avec un TSA - Trouble du Spectre Autistique (soutien à la création de 6 classes ULIS, intégration des publics TSA dans l’outil de recherche d’orientation régional ORIANE, projets de soutien aux aidants…). Dans la continuité de cette action, elle expérimentera dans des lycées franciliens un dispositif d’autorégulation pour permettre aux jeunes autistes de maîtriser leurs émotions. La Région s’engage également à soutenir l’implantation d’une classe professionnelle pour jeunes adultes autistes, organiser un Meet’Up de l’emploi dédié ou accompagner le développement de nouvelles formes d’habitat adapté.  

3 – Sensibiliser, mieux faire savoir

Afin de mener des actions de sensibilisation et d’accompagner les familles, la Région Île-de-France s’engage à un partenariat renforcé avec la Maison de l’Autisme à Aubervilliers (93). Elle propose également de créer un label pour inciter les commerçants à prendre en compte l’autisme (baisse de la luminosité, limitation des ambiances musicales, etc.). Ce label pourra être diffusé plus largement aux partenaires de la Région.

Avec ce plan, la Région Île-de-France poursuit ainsi sa stratégie d’accompagnement de la vie quotidienne des franciliens atteints de TSA - Trouble du Spectre Autistique -  à travers plusieurs engagements concernant par exemple la vie scolaire, la formation, l’emploi, la pratique sportive, le logement ou encore la sécurité.

Pour veiller à l’état d’avancement de ces mesures, la Région installera un comité de suivi composé d’associations partenaires spécialisées dans le Trouble du Spectre de l’Autisme ainsi que d’élus du Conseil régional.