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Bouchons Le 20 décembre 2018, une voie de circulation sur la RN118 dans le sens Saclay-Paris au niveau de Sèvres a dû être fermée en urgence. Afin de limiter la gêne pour les automobilistes, Île-de-France Mobilités met en place dans un premier temps un renfort des transports en commun et le financement du covoiturage.

Des travaux de sécurisation sur la RN118

Après le viaduc de Gennevilliers (92) sur l’A15, la RN118 fait face à une situation de travaux à réaliser dans l’urgence pour renforcer deux murs de soutènement au niveau de Sèvres (92), dont l’état est jugé préoccupant. La fermeture d’une voie sur la RN118 a donc été décidée comme mesure de précaution indispensable pour la sécurité des automobilistes.

La fermeture de cette voie de circulation sur la RN118 - dont la durée est indéterminée dans l’attente de connaître le calendrier des travaux - va provoquer d’importants bouchons sur cet axe emprunté par plus de 100.000 automobilistes chaque jour.

Renforcer l'usage des transports en commun 

Pour anticiper les difficultés liées à cette fermeture, la Région et Île-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports, ont décidé de mettre en place trois premières mesures concrètes pour inciter les usagers à utiliser les transports en commun :

  • Renfort du tram T6 : la RATP mobilise deux rames de réserve afin de répondre au besoin de transport supplémentaire sur le T6, notamment pour renforcer la fréquence à 1 tram toutes les 4 min aux heures de pointe et pour prolonger cette heure de pointe en matinée et en soirée d’au moins 1h30.
  • Renfort du réseau de bus : une cellule de crise sera mise en place par Île-de-France Mobilités pour assurer un suivi très fin de l’évolution du trafic du réseau de bus du secteur et renforcer au besoin l’offre de rabattement vers les gares des lignes B et C du RER, et N et U du Transilien, notamment sur le réseau Phébus et sur les lignes de bus de la RATP sur ce secteur.
  • Gratuité du covoiturage : le covoiturage sera financé par Île-de-France Mobilités, qui paiera la part de l’usager pendant toute la période de fermeture dans les départements concernés (Yvelines, Essonne et Hauts-de-Seine) avec les 8 plateformes partenaires (Blablalines, Clem’, Covoit’ici, IDVROOM, Karos, Klaxit, Ouihop, Roulez Malin).

Comment ça marche ?

Pour les conducteurs

Il faut s’inscrire sur une des huit plateformes de covoiturage partenaires du dispositif afin de proposer de partager son véhicule. Chaque trajet sera remboursé. C’est un geste de solidarité et un gain de pouvoir d’achat.

Pour les voyageurs

Il faut télécharger l’application Vianavigo (sur App Store ou  sur Google Play) ou aller sur le site Internet Vianavigo pour trouver la liste des trajets de covoiturage correspondant au besoin dans la zone concernée. Le résultat précise l’opérateur de covoiturage, le lieu de prise en charge, les horaires de départ et le temps de parcours. Une fois le choix fait, Vianavigo redirige vers le site du partenaire concerné, qui finalise la réservation et la mise en relation avec le conducteur. Rien à débourser !

D'autres mesures à l'étude 

D’autres mesures sont à l’étude avec les villes concernées, comme la mise en place de parking relais.

Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France et d'Île-de-France Mobilités, appelle également les entreprises à encourager le télétravail, le décalage des horaires de pointe ou l’utilisation d’espaces de coworking, qui contribuent à  l’amélioration de la qualité de vie des Franciliens et doivent aussi constituer des solutions à l’avenir pour limiter la congestion dans les transports.

Demande d'un audit 

Enfin, la Région Île-de-France, comme elle l'avait déjà fait après l'affaissement du viaduc de Gennevilliers (92), demande à l'État de réaliser dans les plus brefs délais un audit de l'ensemble des principaux ouvrages routiers dont il a la charge en précisant les investissements à réaliser pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. Cet audit devra se faire en totale transparence avec les collectivités locales qui doivent être informées et rassurées sur l'état des routes. Elle demande également à l’État de communiquer dans les plus brefs délais un calendrier de réouverture de la voie et de réunir, sans délai, un comité des usagers et des élus pour suivre l’évolution de la situation.

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