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Cette église, édifiée par Michel Marot en 1968, est très représentative des réflexions menées en matière d’architecture religieuse pendant les Trente Glorieuses.

Située dans une cuvette naturelle dans le quartier de la Pierre-Collinet à Meaux, l’église Saint-Jean-Bosco apparaît ardue pour le non spécialiste : le plan carré et le toit plat, le béton et les briques rendent l’édifice quelque peu austère. Mais c’est à l’intérieur que l’église trouve tout son intérêt : un ensemble de quatorze cloisons mobiles à l’esthétique japonisante, permettent une modulation en fonction de l’importance des célébrations. Saint-Jean-Bosco est donc une église polyvalente : suivant l’ouverture des parois escamotables, le même espace prend la forme d’une grande chapelle ou de plusieurs salles de catéchisme.

Crédit photo : © Région Île-de-France, J-B Vialles, 2011, ADAGP

Crédit photo : © Région Île-de-France, J-B Vialles, 2011, ADAGP

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Ce parti architectural novateur est dû à Michel Marot (1926-), architecte premier Grand Prix de Rome en 1954, qui édifia huit églises et en projeta quatre autres. Avec d’autres architectes, Marot participa, à partir de 1963, aux recherches initiées dans le diocèse de Nantes par l’abbé Michel Brion qui visaient à prendre en compte dans les nouvelles constructions d’églises les mutations urbaines et sociétales de cette époque de croissance.

Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2009, ADAGP

Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2009, ADAGP

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Marot appliqua alors à Meaux le principe de polyvalence qui avait été avancé dans le cadre des réflexions nantaises. Saint-Jean-Bosco constitue ainsi le témoignage d’une tentative de rationalisation de l’architecture sacrée. Et ce témoignage fut édifiant lors de l’étude de terrain car Michel Marot a bien voulu accorder à la Région une partie de son temps afin de mettre au jour les principes architecturaux et l’histoire de cet édifice culturel.

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