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L’église de Couilly-Pont-aux-Dames, à 9 km au sud de Meaux, est très représentative des églises rurales de Seine-et-Marne où se mêlent plusieurs campagnes de construction.

La façade de l’église Saint-Georges de Couilly a été en partie refaite au XVIIe siècle et ne présente presque aucun décor. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
Le flanc sud de l’église, avec de gauche à droite : la nef, le pignon du transept et le chœur. L’église est dominée par son clocher, implanté sur la troisième travée, côté nord. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
7Le chevet de l’église, avec une abside à cinq pans flanquée par deux collatéraux (on voit ici le collatéral nord), est de style flamboyant. Le décor raffiné de ce chœur a souffert du caractère friable de la pierre employée. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
Vue intérieure, depuis l’entrée. Les deux premières travées de la nef conservent des chapiteaux du XIIe siècle mais ont été revoûtées au XVIIe siècle. Ces voûtes sont plus hautes que celle de la travée suivante, qui forme la base du clocher. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
Le clocher repose sur d’épais piliers dont les colonnettes engagées présentent des chapiteaux sculptés datant du milieu du XIIe siècle. Leur décor végétal est parfois animé par une tête grimaçante. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
D’autres chapiteaux du clocher offrent un décor de rinceaux à ligatures, motif que l’on retrouve dans d’autres édifices du XIIe siècle tels que Saint-Germain-des-Prés ou Saint-Martin-des-Champs à Paris.
Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
Au-delà du clocher, l’extrémité de la nef et le transept présentent une curieuse élévation où les supports combinent une colonne à chapiteau végétal et un faisceau de colonnettes au-dessus. Puis s’étend le chœur flamboyant, partie la plus lumineuse - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
La clé de voûte de l’abside constitue le chef d’œuvre du chœur flamboyant. Deux petits personnages (Adam et Eve ?) y sont représentés dans une niche.
Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
Le chœur est aussi orné de chapiteaux « en bague », qui ont un rôle purement décoratif et non structurel : en effet, les grandes arcades du vaisseau central présentent des arcs en pénétration directe dans le support, bien au-dessus des chapiteaux. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
Le maître-autel a été déplacé dans le transept pour dégager l’abside. C’est une œuvre du XVIIe siècle dont la composition d’ensemble peut être comparée à celle du maître-autel d’Ozouer-le-Voulgis. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
Le retable de l’un des autels secondaires remploie une toile peinte par Ambroise Dubois en 1612 pour la chapelle du château de Fontainebleau : la Pentecôte. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
L’église conserve aussi un chapier (meuble destiné au rangement des vêtements liturgiques) particulièrement monumental, qui vient de l’abbaye cistercienne de Pont-aux-Dames, détruite à la Révolution. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
De l’abbaye de Pont-aux-Dames provient aussi un ensemble de tableaux représentant des scènes de la vie du Christ et de la Vierge. Ce sont des copies anciennes des grands modèles du XVIIe siècle. La Résurrection ici présentée est ainsi peinte d’après une œuvre de Nicolas Loir.
De l’abbaye de Pont-aux-Dames provient aussi un ensemble de tableaux représentant des scènes de la vie du Christ et de la Vierge. Ce sont des copies anciennes des grands modèles du XVIIe siècle. La Résurrection ici présentée est ainsi peinte d’après une œ - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
Le Mariage mystique de sainte Catherine, placé dans la nef près de l’entrée, est une réplique par l’entourage de Rubens (ou une très bonne copie ancienne) d’une composition perdue, jadis à Postdam. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
L’église conserve les trois éléments constitutifs d’une « poutre de gloire » : le Crucifix entouré des statues de la Vierge et de saint Jean se lamentant de la mort du Christ. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
Sur un pilier du chœur est fixée une statuette de la Vierge à l’Enfant, copie presque parfaite d’une œuvre sans doute commandée vers 1340 par la reine Jeanne d’Evreux, aujourd’hui conservée à New-York. - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP
La date de construction est inscrite sur l’un des chapiteaux à l’entrée du chœur : « 1542 ». - Crédit photo : © Région Île-de-France, J.-B. Vialles, 2012, ADAGP

La partie la plus ancienne de l’édifice est la troisième travée de la nef, qui supporte le clocher : son style permet de la dater du milieu du XIIe siècle. Les deux premières travées ont été pour leur part remaniées au XVIIe siècle, de même que la façade. Au-delà du clocher, s’étend une partie datant du XIIIe siècle, qui comprend notamment le transept. Le chœur, quant à lui, a été reconstruit en style flamboyant en 1542 (date inscrite sur un pilier). Enfin le collatéral sud de la nef date de 1553. Cet édifice hétérogène mais néanmoins très attachant abrite en outre un abondant mobilier dont une partie provient de l’abbaye cistercienne de Pont-aux-Dames, détruite à la Révolution.

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