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Le site présente un patrimoine riche et unique, témoin de l’histoire industrielle, littéraire et politique de la Seine-Saint-Denis.

Le moulin du Sempin est le dernier moulin à vent en état de marche dans le département. D’un diamètre de 8 mètres et d’une hauteur de 17,15 mètres, aux ailes longues de 11,20 mètres, il est capable de produire jusqu’à 140 tonnes de farine par an. La maison du meunier, quant à elle, est désormais reconvertie en espace d’exposition ouvert au public.
Construit en 1742 à l’initiative de Jean Hyacinthe Hocquart, seigneur de Montfermeil, le moulin de Sempin, vient remplacer l’ancien « moulin des Bruyères » (XVIe siècle) devenu trop vétuste. À proximité, une maison basse traditionnelle - aujourd’hui disparue - sert d’habitation au meunier.

Vendu comme bien national en 1794, il passe entre plusieurs mains jusqu’à son rachat en 1831 par la famille Hocquart qui, après réparation, en maintient difficilement l’activité jusqu’à la fin des années 1840. La mauvaise qualité de la farine et les difficultés de la meunerie inspirent Victor Hugo venu à Montfermeil en 1845, pour écrire l’un des dialogues des Misérables à l’auberge des Thénardier.
La destination du moulin ne cesse de changer jusqu’à la fin du XXe siècle : il sert temporairement d’observatoire (pour les prussiens en 1870, puis pour les Manœuvres de Forteresse en 1894), puis de guinguette (sous le nom de « Moulin de la Galette »), avant d’être abandonné durant la Grande Guerre.

La municipalité l’acquiert en 1971 et l’Association de Sauvegarde du Moulin de Montfermeil, fondée cinq ans plus tard, conduit les travaux de restauration à partir de 1978. En 1986, afin d’éviter un effondrement fatal dû aux carrières, il est démonté pierre par pierre, déplacé de 140 mètres et remis en état de marche. Il est alors rebaptisé « Moulin du Sempin », du nom des carrières du Sempin.

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