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Un monument exceptionnel datant de 1924, à la mémoire des trois conflits franco-allemands de la fin du XIXème et du XXème siècle.

En 1922, la décision d’édifier un monument aux morts dans le cimetière municipal de Levallois est entérinée par le Conseil municipal de Levallois. Un concours est alors lancé, ayant pour consigne « de créer un monument d’architecture sobre, ne comportant aucun attribut confessionnel ou de glorification guerrière et symbolisant l’horreur de la guerre et la prospérité des peuples dans un avenir de paix et de fraternité ».

Le 14 mai 1923, le jury se réunit et désigne le projet du statuaire Charles Yrondi (ancien combattant) et de l’architecte Bertin. Il représente la France pleurant ses enfants accompagnés d’un soldat des colonies et d’un soldat de troupe. En dessous du soldat des colonies se trouve un fusillé. Plus bas, un autre combattant est à genoux, dans l’attitude du soldat prêt à lancer une grenade. Enfin, au premier plan, un ouvrier brise une épée, image symbolique du crime selon le sculpteur.

L’ensemble est destiné à véhiculer un message de paix. Il est perçu comme antimilitariste lors de sa réalisation, suscitant des protestations vives de la part des associations d’anciens combattants.
Le monument surplombe une crypte de 300 places où reposent les corps des Levalloisiens morts pour la France : soldats de la guerre de 14-18, de 39-45 mais également de soldats ayant participé à la guerre de 1870-1871.
La crypte du monument a été entièrement rénovée dans les années 90. 

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