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nature Comment savoir si les plantes que l'on achète ou offre sont produites dans la région ? Grâce à la nouvelle marque Plantes d'Île-de-France ! Explications.

La démarche Plantes d'Île-de-France

L’Île-de-France compte parmi les grandes régions de production et de consommation de végétaux d’ornement en France. Plantes en pot, arbustes, arbres, plantes à massifs et fleurs coupées y sont cultivés depuis longtemps. Des professionnels investis continuent de la faire vivre en cultivant des végétaux de saison et de qualité. Aujourd’hui, cette production reste pourtant méconnue. La démarche Plantes d'Île-de-France a été créée par Île-de-France Terre de saveurs, l'organisme de la Région chargé de l’agriculture francilienne, afin d’identifier et de valoriser ces végétaux.

Cette identification claire des plantes cultivées en Île-de-France représente un gage de qualité et de proximité. Acheter un végétal bénéficiant de cette marque, c’est l'assurance de son origine francilienne.

Plantes d'Île-de-France, un savoir-faire bien francilien

Au-delà de la démarche Plantes d'Île-de-France, consommer local, c’est aussi préserver la région. La démarche vise également à promouvoir la très grande diversité de la production régionale et sa qualité liée au savoir-faire traditionnel des horticulteurs franciliens.

Aujourd'hui, 23 professionnels ont signé la charte d’engagement pour une production identifiée, tracée, avec une empreinte écologique réduite. Cela alors que nombre de fleurs vendues en France – et en particulier les roses – sont produites à l’étranger avec parfois un très long transport avant d’arriver sur les étals des fleuristes.

Les horticulteurs et pépiniéristes en Île-de-France en chiffres
• 152 entreprises de production
62 millions de chiffre d’affaires « horticole »
740 ha de production
800 emplois directs
(Source : Observatoire structurel des entreprises de production de l’horticulture et de la pépinière ornementale, 2015.)

L’établissement d’horticulture Coudène à Auvers-sur-Oise (95) fait partie des signataires de la charte d’engagement Plantes d’Île-de-France.

Le mot de Francis Coudène, producteur et président de l’Union horticole francilienne

Chaque année, nous produisons 500.000 unités de géraniums, pensées, pétunias, vivaces et chrysanthèmes dans notre exploitation de 6.000 m². Pour la Saint-Valentin, nous fournissons de la primevère des jardins, qui agrémente les compositions florales. Mais nous ne vendons pas directement aux particuliers. Nos clients sont des jardineries, des paysagistes, des fleuristes et des collectivités. Depuis le départ, nous sommes engagés dans la charte car notre production est 100 % Plantes d’Île-de-France. Une étiquette déposée dans chaque pot l’indique aux consommateurs. C’est intéressant en particulier lorsque l’on travaille avec des jardineries et des collectivités qui souhaitent privilégier les cultures locales. Nous sommes aussi engagés depuis 5 ans dans une expérimentation avec le réseau Ferme Dephy de la Chambre d’agriculture. Nous travaillons sur une production raisonnée visant à réduire l’utilisation de produits phytosanitaires, remplacés par des insectes utilisés comme auxiliaires biologiques. Car nos produits doivent être beaux, sinon les clients ne les achèteront pas. Depuis, nous constatons le retour d’une nouvelle biodiversité dans notre exploitation.

Une « Charte pour la promotion de la filière horticole ornementale et des aménagements paysagers »
Cette charte, élaborée par la Région Île-de-France en concertation avec les acteurs du secteur, invite les collectivités territoriales, les entreprises du paysage et les producteurs de végétaux à concevoir et réaliser des aménagements paysagers dans le respect du territoire régional et dans une logique de développement durable.
Selon les termes de la charte, les horticulteurs et pépiniéristes s’engagent à fournir des végétaux conformes aux démarches qualité, adaptés au territoire francilien, et produits dans le cadre d’une gestion de l’environnement raisonnée. La charte comprend également un volet concernant l’insertion de main-d’œuvre locale et le maintien de savoir-faire.
De leur côté, les paysagistes-concepteurs, les entreprises du paysage et les prescripteurs (collectivités) s’engagent pour l’environnement – en réduisant l’utilisation de produits phytosanitaires – et la biodiversité en privilégiant l’utilisation d’une palette végétale issue de la flore locale des campagnes et des forêts d’Île-de-France et donc les circuits courts.

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