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Diminution de la concentration de particules fines, déploiement de bus propres, aides pour les particuliers, les entreprises et les collectivités, et objectifs du « Plan Nouvel air », tour d’horizon des actions régionales pour lutter contre la pollution de l’air en Île-de-France.

La veille de la Journée nationale de la qualité de l'air du 14 octobre, la Région et l’Ademe ont réuni l'ensemble des acteurs du territoire (collectivités, institutions, entreprises...) afin de partager les initiatives menées par chacun d'eux pour améliorer la qualité de l'air que respirent les Franciliens. Ce 1er Forum régional de la qualité de l’air a également été l’occasion pour la Région de mettre en lumière son plan « Nouvel air » adopté en avril 2023 et sa stratégie ambitieuse visant à diviser par 2 la pollution de l’air à l'horizon 2030.

Aides à l’achat de véhicules plus propres, remplacement des équipements de chauffage polluants, transports en commun plus propres... La Région agit sur tous les fronts pour faire de l’Île-de-France un territoire plus vert, plus propre et plus respirable. 

Des résultats chiffrés déjà au rendez-vous

Depuis le lancement du plan « Changeons d’air en Île-de-France » (2016-2022), la situation s’améliore sur le territoire. En effet, entre 2011 et 2021, la concentration de particules fines a baissé de :

  • 35 % pour les PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 microns),
  • 40 % pour les PM2,5 (particules de diamètre inférieur à 2,5 microns),
  • 30 % pour le monoxyde d’azote.

Dans le même temps, le nombre de Franciliens exposés aux dépassements de seuils de pollution est passé de 2,9 millions en 2010 à moins de 60.000 aujourd’hui. 

Néanmoins les niveaux de pollution restent supérieurs aux nouvelles valeurs recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la situation se dégrade pour ce qui est de l’ozone.

Pour y remédier, le plan « Nouvel Air »  vise notamment à se saisir des seuils recommandés par l’OMS pour fixer le cap ambitieux de diviser par 2 le niveau de pollution par rapport aux valeurs réglementaires actuelles à l’horizon 2030.

Pour améliorer la qualité de l’air, la Région agit sur plusieurs leviers

Accompagner l’acquisition d’équipements de chauffages plus vertueux

En partenariat avec l’Ademe, la Région accompagne les Franciliens pour remplacer leurs vieux chauffages au fuel, au bois ou au charbon par des équipements plus vertueux (énergie solaire thermique, pompes à chaleur autres que air/air). Le nouvel équipement peut être également un chauffage au bois performants si certaines conditions sont remplies.
► Plus d'infos sur les aides au chauffage

À ce jour, et depuis le 1er dispositif expérimental « Fonds Air-Bois », lancé sur le territoire pilote de l’Essonne en 2017, le nombre total de projets aidés dépasse les 3.000.

Des transports en commun moins polluants

Durant les 8 dernières années, la part des bus propres en circulation sur le territoire francilien est passée de 6 % à 33 %. Dans le même temps, les 1ers dispositifs de dépollution ont été installés dans les transports souterrains (métro et RER). Afin de poursuivre cette transformation de grande ampleur des transports du quotidien, la Région allouera 6 millions d’euros pour améliorer significativement la qualité de l’air dans les 20 stations franciliennes les plus polluées d’ici à 2028.

Pour ce qui est du transport aérien, la Région poursuit son action pour faciliter l’accès aux aéroports en transports collectifs, ou non polluants. Elle proposera également à Aéroports de Paris une convention pour accélérer la transition énergétique de ses véhicules et équipements de piste.

Rouler plus propre en Île-de-France

Électriques ou à hydrogène, la Région soutient les Franciliens, les entreprises et les collectivités pour l’acquisition de véhicules propres à travers différentes aides ciblées.

Ainsi, depuis 2017, 15.600 véhicules ont été subventionnés pour un montant de 40 millions d’euros.

Améliorer la qualité de l’air intérieur

La Région finance aussi les collectivités pour l’acquisition de capteurs de CO2 et de purificateurs d’air pour équiper les crèches, écoles franciliennes et les accueils de loisir sans hébergement. Ce dispositif régional a déjà permis l’installation de plus de 1.200 capteurs de CO2 et plus de 500 purificateurs d’airs dans 38 communes, pour un montant de 400.000 euros.

La Région aide également les communes de moins de 20.000 habitants pour la pose, la remise en état et les transformations des équipements de ventilation de ce type de locaux, accueillant de jeunes enfants, ainsi que pour les maisons de retraite.

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