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mémoire Le  24 mars 2023, comme chaque année à la même période, près de 500 lycéens franciliens étaient conviés au siège de la Région, à Saint-Ouen, pour présenter les créations graphiques qu'ils ont réalisées à l’issue d'une visite du camp d'Auschwitz-Birkenau en novembre 2022. Découvrez-les.

Chaque année, la Région Île-de-France propose des voyages d’études à environ 500 lycéens et apprentis franciliens, pour visiter le camp d’Auschwitz-Birkenau en Pologne.

Des voyages d'études à Auschwitz-Birkenau pour se souvenir

Organisés en partenariat avec le Mémorial de la Shoah, ces voyages contribuent au devoir de mémoire des jeunes Franciliens. 

À l’issue de leur séjour, les élèves réalisent, en groupe, des panneaux graphiques à travers lesquels ils expriment ce que cette expérience leur a apporté.

Cette année, 23 groupes de lycéens, représentant 457 élèves, ont créé chacun un panneau à la suite de leur voyage en novembre 2022.

Ces panneaux ont fait l’objet d’une restitution au siège de la Région Île-de-France à Saint-Ouen (93), le 24 mars 2023, lors d'une après-midi réunissant tous les participants. Un symbole fort, puisqu'il s'agissait de la semaine dédiée à l'éducation et aux actions contre le racisme et l'antisémitisme.

Les voyages des lycéens à Auschwitz-Birkenau en chiffres

  • 23 années scolaires,
  • 71 journées de visite, 
  • 10.700 jeunes et adultes issus des lycées et CFA franciliens,
  • 534 établissements concernés.

Découvrez les 23 panneaux des lycéens

Cette année, les thèmes des 23 panneaux des lycéens étaient : 

  • La nature et la fonction du complexe d’Auschwitz,
  • L’évocation de parcours individuels ou familiaux,
  • La mémoire.

 

Témoignages de lycéens

Wassim, lycée Henri-Vallon à Aubervilliers (93)

« On a choisi de parler de la résistance dans les camps. On voulait montrer qu’elle peut passer par plusieurs formes : des actes de sabotage comme avec la révolte des Sonderkommandos, les incendies des fours crématoires, mais aussi des photographies prises en secret par les prisonniers et les actes d’entraide. On a voulu mettre en avant les traces laissées par les prisonniers déportés : des graffitis, des lettres, un manuscrit. On voulait rendre hommage à notre manière aux victimes de ce camp et faire en sorte qu’elles ne soient pas oubliées. »

Doriane, lycée Alfred-Costes à Bobigny (93)

« Le séjour nous a tous rempli de différentes émotions mais une chose est sûre : il nous a touché et tous marqué. Suite à ce voyage, on a eu la chance de rencontrer Ginette Kolinka qui est venue dans notre lycée pour nous raconter son histoire. Histoire qui a pris tout son sens puisqu’on avait vu tous les lieux où elle s’est déroulée. »

Éva, lycée Théodore-Monod à Noisy-le-Sec (93)

« Notre travail portait plutôt sur la musique, on a choisi ce thème car en atelier de mode, on aime avoir un bruit de fond, une sorte de rythme. On s’est demandé si la musique était aussi importante dans les camps et pour les déportés. On s’est rendu compte que oui : la musique a eu un vrai rôle et a été retournée comme un geste de résistance. »

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