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Expo « Plaisirs de l'eau » au musée de la batellerie

Date de l'arrêté

Lieu Conflans-Sainte-Honorine (78)

Loisirs aquatiques Du 4 mai au 21 juillet 2024, l’expo « Plaisirs de l’eau, loisirs et sports nautiques en rivières du XIXe et XXe siècle » vous propose de découvrir l’histoire de nos cours d’eau par le prisme des activités ludiques. Avec le soutien de la Région.

Crédit photo : © Musée de la batellerie

Proposée par le musée de la batellerie de Conflans-Sainte-Honorine (78) du 4 mai au 21 juillet 2024, l'expo « Plaisirs de l’eau, loisirs et sports nautiques en rivières du XIXe et XXe siècle » fait découvrir une histoire de nos fleuves et rivières sous un angle inédit.

En effet, la reconnaissance de l’eau comme source d’agrément étant assez récente en Occident, rares ont longtemps été les individus qui osaient l'envisager comme telle. 
L’aventure de la plaisance n’aurait pu toucher un large public sans la révolution corporelle du début du XIXe siècle qui fait de l’Homme l’acteur de son plaisir : l’engagement individuel est un acte spécifique à tous les loisirs présentés ici. 
Sur les rivières restées sauvages, c’est la canalisation qui améliora la sécurité dans la première moitié du XIXe siècle.

Parmi les presque deux cents pièces exposées, découvrez de nombreuses illustrations, des gravures - notamment de Daumier -, des photographies, des dessins, des caricatures et des tickets d’entrée aux bains flottants, ancêtres de nos piscines.

Les thématiques

Baignade et natation
Le plaisir de l’eau est inné chez l’homme. Depuis l’Antiquité, le bain est un moyen de maintenir le corps sain et vigoureux grâce à la natation. Le XIXe siècle fait de la natation un exercice gymnique, une étape préalable à la pratique de tout autre loisir nautique, mais aussi un jeu et un spectacle populaire. Elle s’organise en discipline sportive au début du XXe siècle.

La pêche à la ligne
Longtemps, la pêche à la ligne fut une nécessité alimentaire ; c’était la pêche du pauvre que l’on autorisait à compléter sa ration quotidienne sans lui faire payer de droits. La hausse du niveau de vie au XIXe siècle la transforme en loisir dit "démocratique". 
Pourtant, à chaque classe sociale correspond un lieu et un matériel différents : l’ouvrier pêche près de chez lui, le bourgeois prend le train pour trouver une eau plus pure. La pollution et le braconnage conduisent à la création d’une multitude d’associations dont le Syndicat central réussit à la fin du XIXe siècle à obtenir de l’Etat une réglementation plus stricte et un empoissonnement suivi.

Le canotage
Il se distingue de la promenade sur l’eau telle qu’on la connaissait avant le XIXe siècle car le canotier mène lui-même sa barque à la voile ou à l’aviron ; il n'est plus conduit. Il peut repousser les limites de son horizon quotidien, voguer d’aventures en distractions : aller nager et pêcher en pleine eau, déjeuner sur l’herbe, boire et danser dans les guinguettes... 
C’est une forme de dimanche à la campagne qui se développe en même temps que les classes moyennes.

Les sports nautiques : aviron, voire et motonautisme
L'homme fabrique des machines de plus en plus perfectionnées ; l’embarcation ne sert plus seulement à la promenade mais entre dans l’univers de la compétition, organisée sur le modèle anglo-saxon. Que la force motrice soit musculaire, éolienne ou à explosion, on recherche la vitesse grâce à l’entraînement des hommes et à l’ingéniosité des constructeurs. 
Ici, la performance sportive dépend d’un investissement financier et exige un cadre institutionnel, des sociétés et des fédérations, qui chronomètrent et définissent des règles.

De la promenade à la vie sur l'eau
Après 1880, le canoë français autorise des excursions plus lointaines. Au tournant du siècle, le canoë canadien à la pagaie constitue une véritable révolution de la plaisance. On y adapte soit une voile, soit des avirons, soit un moteur ; il devient le bateau universel que l’on peut emporter avec soi pour explorer les ruisseaux et les eaux vives. La motorisation des embarcations facilite la circulation sur le réseau navigable. Elle fait du bateau un logement pour vivre sur l’eau.

Musée de la batellerie et des voies navigables

Installé dans le parc du Prieuré et rénové en 2015, le musée de Conflans-Sainte-Honorine , reste unique en France, tant par son histoire que par la richesse de ses collections constituées autour de la batellerie et des voies navigables.

Doté d’une impressionnante collection, il propose également une large programmation événementielle avec, notamment, des expositions temporaires (dans l’Orangerie du parc), des journées récréatives dédiées aux enfants, des manifestations exceptionnelles dans le cadre de la Nuit des musées ou des Journées européennes du patrimoine.

À travers son musée, détenteur et défenseur d’un patrimoine culturel exceptionnel, c’est toute une ville qui revendique son identité de ville fluviale, « Capitale de la batellerie ».

Plus d'infos

Informations pratiques

Adresse

Musée de la batellerie
3, place Jules-Gévelot
78700 Conflans-Sainte-Honorine
France

Tarification

Payant

Accès

  • Transilien J (Conflans-Sainte-Honorine)

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