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Plus de 35 millions de tonnes de déchets sont produits chaque année en Île-de-France. La Région a mis en place 4 plans régionaux pour gérer les différents types de déchets. Le PREDMA pour les déchets non dangereux qui représentent 5,6 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés et 6 millions de tonnes de déchets des entreprises ; le PREDD pour le million de tonnes de déchets issus des activités économiques et le PREDAS pour les 33000 tonnes de déchets issus d'activités de soins ; et enfin le PREDEC pour les 23 millions de tonnes de déchets de chantiers.
La Région travaille à la réduction des déchets à travers différents programmes comme la création de 30 recycleries, le développement du réemploi, de la réparation, de l'économie de fonctionnalité et du compostage de proximité ; la lutte contre le gaspillage alimentaire ; la promotion de l'écoconception, la consommation collaborative et responsable : ceci devant permettre de réduire les déchets de 474 à 440 kg par habitant en 2019.
La Région s'est engagée dans des actions de recyclage et de valorisation avec un objectif de 50% de recyclage supplémentaire des emballages et des verres en 2019 ; un soutien à l'économie circulaire ; un doublement de la valorisation organique (méthanisation) ; une limitation de l'incinération ; un rééquilibrage des capacités de stockage et la limitation de l'impact environnemental et financier.
L'Île-de-France s'est donné 4 mots d'ordre : mobiliser, animer, échanger et informer ; accompagner les changements de pratique ; soutenir les projets ; être exemplaire.





13% de l'énergie française est consommée en Île-de-France quand elle n'en produit que 1,2%. En 2009, la consommation d'énergie se répartissait comme suit : 0,3% agriculture, 13% industrie, 27% transports terrestres et 59,7% résidentiel.
Pour 2020, les priorités du Schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE) concernent les énergies renouvelables, le chauffage urbain et le trafic routier.
Côté énergies renouvelables, l'objectif est de multiplier par 7 la production de biogaz, d'augmenter la production de pompes à chaleur de 50%, de passer de 15 à 520 MWhEF la production photovoltaïque et d'installer de 100 à 180 éoliennes.
Le chauffage urbain vise une alimentation à 51% d'origine renouvelable, dont 14% issues de chaufferies alimentées pat l'industrie du bois. Il vise un doublement des logements chauffés par la géothermie (l'Île-de-France représente 80% des logements français chauffés par géothermie profonde). Et il espère augmenter de 50% le nombre de foyers raccordés qui sont aujourd'hui 1 milion.
Les émissions de gaz à effet de serre du trafic routier doivent baisser de 20%, grâce à la réduction de 2% des déplacements des voitures et deux-roues, à l'augmentation de 20% des usages des transports en commun et à l'objectif de 400000 véhicules électriques ou hybrides sur les routes.
La Région s'est engagée également dans l'efficacité énergétique des bâtiments à travers un outil innovant la SEM Énergies Posit'If, qui vise 1000 rénovations thermiques d'envergure, garantit des logements basse consommation, et soutient 6 à 8 projets d'énergies renouvelables. Ces actions permettraient de réduire les émissions de 3200 tonnes de CO2 pour 1000 rénovations.







Avec 19% de la population française sur 2,8% du territoire, l'Île-de-France connaît de fortes pressions sur les milieux et les écosystèmes. Elle a donc mis en place, en 2007, une stratégie régionale pour la biodiversité dotés de 30 millions d'euros par an et, en 2013, une charte régionale de la biodiversité.
L'un de ses axes forts concerne le rétablissement des continuités écologiques. En effet, la région concentre 1900 obstacles et points de fragilité. Grâce à la trame verte et bleue, l'objectif est de maintenir et reconstituer un réseau d'échanges pour que les espèces animales et végétales puissent circuler, s'alimenter, se reproduire… Des réservoirs de biodiversité complètent le dispositif en couvrant 21% di territoire.
L'Île-de-France cherche à stopper l'érosion de la biodiversité, car elle affiche 25% des espèces menacées, et 26% de fougères et plantes à fleurs menacées et 6% qui ont disparu. En réponse, des listes rouges d'espèces menacées ont été mises en place, ainsi qu'un réseau de surveillance des oiseaux communs (1000 points) et Ecoline, une nouvelle cartographe des haies, arbres isolés, fossés, mares…
Pour reconquérir les espaces naturels (1700 hectares d'espaces naturels agricoles et forestiers sont artificialisés chaque année), la Région a créé 11 Réserves naturelles régionales (1000 hectares, dont 5 propriétés régionales), 4 Parcs naturels régionaux (3000 hectares) et renature les berges.




La Région a consacré 300 millions d'euros depuis 2007 à la politique de l'eau. Elle vise notamment au bon état écologique des masses d'eau : 24% en 2015, 53% en 2021, 76% en 2027. Par ailleurs, 22 contrats de bassin permettent à la Région et aux collectivités de s'accorder sur l'amélioration de la qualité des eaux et des milieux aquatiques à l'échelle du bassin versant d'une rivière.
La restauration écologique des rivières est réalisée sur la base de la photographie de plus de 1200 kilomètres de berges qui sont : 36% conservées, 26% épaissifiées et diversifiées, 23% renaturées et 15% continuité écologique.
L'assainissement se fait à travers 500 stations d'épuration à maîtrise d'ouvrage publique : des subventions bonifiées sont accordées selon le respoect d'un référentiel éco-stations d'épuration (Eco-Step).
Enfin, la lutte contre les phytosanitaires vise à réduire de 50% les pesticides d'ici 2018. Des aides sont accordées aux collectivités et agriculteurs s'engageant dans le zéro phyto et la réduction des intrants. Un des exemples réussis est le contrat de nappe de Champigny géré par l'association Aqui'Brie où 170 collectivités ont réduit de 80%, en moyenne, l'utilisation des herbicides et 20 ont atteint le zéro phyto.





L'agriculture francilienne couvre la moitié de son territoire : 90% sont de grandes cultures. Elle occupe 10000 actifs agricoles dont environ 4500 exploitants et elle génère 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel.
La Région a engagé un programme agri-environnemental de 12 millions d'euros sur 2007-2013 : elle finance 80% du diagnostic environnemental exigé pour toute attribution de subvention aux agriculteurs et soutient les actions de recherche et d'expérimentation. Un programme Filières - 4 millions d'euros par an - offre des aides à la diversification et la modernisation (PREVAIR et PRIMHEUR), soutient les circuits courts (800 exploitations soit 15% des entités agricoles concernées) et travaille avec le CERVIA à la promotion des produits régionaux. La Région soutient l'agriculture péri-urbaine - 13 millions d'euros sur 2008-2013 - à travers la restauration de terres agricoles, réalisation de lotissements agricoles et intervient sur les périmètres agricoles via l'Agence des espaces verts. Enfin, un programme cadre agriculture bio est doté de 3 millions d'euros annuels avec la prise en charge de 80% du coût de la certification (204 agriculteurs certifiés bio en 4 ans), l'introduction de repas biologiques dans les cantines des lycées et l'aide régionale au maintien de l'agriculture bio.





Le bruit est l'une des premières nuisances ressenties par les Franciliens : 1 habitant sur 5 a une façade d'habitation potentiellement exposée à un bruit au-dessus du seuil réglementaire. En cause : la circulation routière. La région a mis en place la réseau de surveillance RUMEUR : réseau urbain de mesure de l'environnement sonore d'utilité régionale : plus de 30 sites sont sous surveillance permanente. Et des actions sont entreprises sur les points noirs de bruit (PNB) : murs antibruit, isolation de façade, revêtement de chaussée…
Concernant la qualité de l'air et autres polluants atmosphériques, la situation en Île-de-France s'est améliorée depuis plusieurs années pour certains polluants : par exemple, le dioxyde de soufre dont la teneur est passé de 272 microgrammes par m3 en 1960 à 5 en 2008. Restent quatre polluants qui posent problèmes, comme le dioxyde d'azote (principal émetteur le transport motorisé), les particules fines (issues du résidentiel, du tertiaire, du trafic routier et des chantiers), de l'ozone (influencé par la météo) et le benzène (émis par le trafic routier, dont les 2-roues).
Les recommandations du "volet air" du SRCAE sont les suivantes : développer les transports en commun, la marche et le vélo, favoriser les modes ferroviaires pour le transport des marchandises, aider à l'essor des énergies renouvelables locales et des technologies peu polluantes, améliorer les connaissances à travers des organismes comme Airparif, le Réseau national de surveillance aérobiologique et l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur.





