Une nouvelle ressourcerie socialement innovante à Paris

Pour contrer la  surproduction, la surconsommation ou encore l’obsolescence programmée, il faut faire évoluer les comportements. La ressourcerie L’Alternative, qui vient d'ouvrir dans le 2e arrondissement de Paris, s’inscrit dans le modèle de consommation alternatif : respect de l’environnement, insertion professionnelle et sociale, éthique et responsabilité.

90 % des dons valorisés

Nouvelle vitrine francilienne de l’upcycling, l’Alternative est une ressourcerie portée par Emmaüs Alternatives, qui a reçu un soutien régional de 46.666€. L’idée de départ est simple : transformer les matériaux destinés à être jetés en objet de valeur. L’Alternative propose dans cette lignée une solution locale pour consommer durable. Le projet vise à valoriser 90 % des dons, estimés à 250 tonnes dès 2020. Différents espaces sont organisés dans les 630 m² de la ressourcerie : textiles, multimédia, jeux pour enfants, mobilier...

La ressourcerie, un espace de partage et de rencontres

Réparations, ateliers, café solidaire, événements, la ressourcerie est un véritable lieu de vie, de partage proposé par et pour les habitants du quartier.

Au programme :

• Ateliers en anglais sur le thème de la nature pour les enfants le mercredi,
• Ateliers do it yourself où comment donner une deuxième vie à ses briques de lait, tricoter soi-même ou confectionner ses bijoux, par exemple,
• Repair café pour sauver son électroménager défectueux,
• Démonstrations de furoshiki (technique japonaise de pliage de tissu),
• Recettes anti gaspi avec Les éco Charlie,
• Ventes spéciales,
• Design et insertion avec Les Résilientes X Emmaüs Alternatives

À l'avant-garde de l'économie circulaire

Ouverte depuis le 4 septembre grâce notamment à un Budget participatif, l'Alternative est animée par des salariés d’Emmaüs Alternatives, une professionnelle de l’insertion, des volontaires en service civique et une quinzaine de bénévoles qui collectent, trient et réparent les objets proposés à la vente.

Le soutien financier de la Région s'inscrit dans la démarche « zéro déchet », qu'elle a engagée depuis 2016. Il illustre aussi sa volonté d'être à l'avant-garde de l'économie circulaire.