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STAGE Simulations réalistes pour l’optimisation de l’analyse des données de la nouvelle génération de projets d’observation du Fond Diffus Cosmologique
Date de mise à jour de l’offre
Laboratoire Astroparticule et Cosmologie (CNRS) :
Laboratoire publique de recherche
Description de la mission
L’observation des fluctuations du fond diffus micro-onde fournissent une vue unique sur l'univers primitif et les lois fondamentales de la physique aux énergies les plus extrêmes (typiquement douze ordres de grandeur au-dessus de ce qui pourrait être atteint au Large Hadron Collider). La mission spatiale Planck, menée avec succès par l’Europe, a fourni la caractérisation ultime des fluctuations en intensité du CMB et une détection robuste de certains signaux polarisés. Cependant, ces derniers contiennent encore une quantité incroyable d’informations, complémentaires et non découvertes sur les premiers moments de l’univers ainsi que sur la formation et l’évolution des structures aux grandes échelles. Entre autres, la découverte de tels signaux permettrait à la communauté scientifique de poser des limites sur l’énergie et la dynamique du mécanisme dit d’inflation, supposé être responsable de l’univers actuel. Elle aiderait également à sonder les lois fondamentales de la physique au plus proche de l’échelle de Planck.
Plusieurs projets observationnels sont d’ors et déjà en train d’observer, ou en cours de conception et d’étude, dans le but, entre autres, de caractériser ces signaux primordiaux sur les plus grandes échelles angulaires. Pourtant, une contamination fondamentale empêche tous ces instruments d’atteindre leurs meilleures performances : l’atmosphère ! Ce stage se concentrera particulièrement sur la compréhension et la modélisation de cette "pollution”. Même si les nouveaux observatoires sont généralement installés dans des lieux secs et en altitude, l’émission des molécules d’eau est particulièrement problématique, car rayonnant dans les longueurs d’onde d’intérêt pour l’observation du CMB. Pouvoir simuler ce contaminant de façon réaliste, le caractériser dans les données d’observation et enfin le soustraire sera probablement crucial pour réussir l’exploitation scientifique des futures chaines d’analyse des données. Pour son étude, le/la stagiaire exploitera un code public de simulation développé en collaboration avec Berkeley, écrit en C et Python. Nous utiliserons les caractéristiques d’expériences actuelles (Simons Array) et futures (Simons Observatory et CMB-S4) sur lesquels notre équipe travaille, afin d’évaluer l’impact de l’atmosphère et d’essayer d’en trouver un modèle effectif pour facilement la modéliser lors de l’analyses des données d’observations brutes.
Plusieurs projets observationnels sont d’ors et déjà en train d’observer, ou en cours de conception et d’étude, dans le but, entre autres, de caractériser ces signaux primordiaux sur les plus grandes échelles angulaires. Pourtant, une contamination fondamentale empêche tous ces instruments d’atteindre leurs meilleures performances : l’atmosphère ! Ce stage se concentrera particulièrement sur la compréhension et la modélisation de cette "pollution”. Même si les nouveaux observatoires sont généralement installés dans des lieux secs et en altitude, l’émission des molécules d’eau est particulièrement problématique, car rayonnant dans les longueurs d’onde d’intérêt pour l’observation du CMB. Pouvoir simuler ce contaminant de façon réaliste, le caractériser dans les données d’observation et enfin le soustraire sera probablement crucial pour réussir l’exploitation scientifique des futures chaines d’analyse des données. Pour son étude, le/la stagiaire exploitera un code public de simulation développé en collaboration avec Berkeley, écrit en C et Python. Nous utiliserons les caractéristiques d’expériences actuelles (Simons Array) et futures (Simons Observatory et CMB-S4) sur lesquels notre équipe travaille, afin d’évaluer l’impact de l’atmosphère et d’essayer d’en trouver un modèle effectif pour facilement la modéliser lors de l’analyses des données d’observations brutes.
Profil recherché
Etudiant d'un master 2 recherche
Niveau de qualification requis
Bac + 4/5 et +
Les offres de stage ou de contrat sont définies par les recruteurs eux-mêmes.
En sa qualité d’hébergeur dans le cadre du dispositif des « 100 000 stages », la Région Île-de-France est soumise à un régime de responsabilité atténuée prévu aux articles 6.I.2 et suivants de la loi n°2204-575 du 21 juin 2004 sur la confiance dans l’économie numérique.
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Néanmoins, si vous détectez une offre frauduleuse, abusive ou discriminatoire vous pouvez la signaler
en cliquant sur ce lien.
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EmployeurLaboratoire Astroparticule et Cosmologie (CNRS)
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Secteur d’activité de la structureEnseignement - Formation - Recherche
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Effectif de la structureDe 51 à 250 salariés
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Type de stage ou contratStage pour lycéens et étudiants en formation initiale
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Date prévisionnelle de démarrage
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Durée du stage ou contrat2 mois
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Le stage est-il rémunéré ?Non
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Niveau de qualification requis
Bac + 4/5 et + -
Lieu du stage10, rue Alice Domon et Léonie Duquet
75013 PARIS 13E ARRONDISSEMENT -
Accès et transportsmétro et RER "bibliothèque François Mitterand", tramway "Avenue de France"