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STAGE Les cinq derniers milliards d'années de notre Galaxie
Date de mise à jour de l’offre
Centre National de la Recherche Scientifique - Institut d'Astrophysique de Paris :
Unité mixte de recherche (UMR 7095) CNRS et Sorbonne Université
Description de la mission
Depuis sa naissance, il y a environ 12 milliards d'années, la Voie lactée n'a cessé d'évoluer sur les plans dynamique, photométrique et "chimique" (la composition du gaz interstellaire - à partir duquel des nouvelles étoiles sont continuellement formées - s'enrichit en "métaux", à savoir des éléments plus lourds que l'hélium). Le moteur de cette évolution, la formation des étoiles à partir du gaz, reste encore mal connu. Mais la quantité d'observations disponibles sur les populations stellaires de notre Galaxie nous permet de l'étudier et d'essayer de reconstruire son histoire passée.
Ces dernières années Gaia et divers autres projets d'observation par des télescopes au sol (RAVE, APOGEE, LAMOST etc) ont commencé à fournir une extraordinaire quantité de données concernant la cinématique et la spectroscopie des étoiles de notre Galaxie. Divers processus, comme la fusion avec de galaxies satellites il y a plusieurs milliards d'années ou encore la migration stellaire dans le disque galactique, ont été ainsi mis en évidence.
L'objectif du stage est l'étude de derniers milliards d'années de l'évolution de la Galaxie, c'est à dire la période suivant la formation du Soleil. Durant cette période, la composition chimique du gaz interstellaire local semble avoir évolué très peu, voir pas du tout : les abondances des plusieurs métaux est la même que dans le Soleil, ce qui semble contre-intuitif car la métallicité doit augmenter avec le temps de manière monotone. Aussi, on trouve dans la région locale de la Galaxie bon nombre d'étoiles vieilles - parfois plus vieilles que le Soleil - avec des abondances super-solaires, ce qui est aussi contre-intuitif. Une solution de ces "paradoxes" consiste à admettre que la migration radiale des étoiles dans le disque a joué un rôle important, ayant apporté localement des étoiles des régions internes du disque où la métallicité est plus élevée. Le Soleil pourrait être une de ces étoiles, ce qui affecterait beaucoup notre compréhension de l'évolution chimique, car nous utilisons les abondances solaires comme "étalon" dans cette discipline.
Ces dernières années Gaia et divers autres projets d'observation par des télescopes au sol (RAVE, APOGEE, LAMOST etc) ont commencé à fournir une extraordinaire quantité de données concernant la cinématique et la spectroscopie des étoiles de notre Galaxie. Divers processus, comme la fusion avec de galaxies satellites il y a plusieurs milliards d'années ou encore la migration stellaire dans le disque galactique, ont été ainsi mis en évidence.
L'objectif du stage est l'étude de derniers milliards d'années de l'évolution de la Galaxie, c'est à dire la période suivant la formation du Soleil. Durant cette période, la composition chimique du gaz interstellaire local semble avoir évolué très peu, voir pas du tout : les abondances des plusieurs métaux est la même que dans le Soleil, ce qui semble contre-intuitif car la métallicité doit augmenter avec le temps de manière monotone. Aussi, on trouve dans la région locale de la Galaxie bon nombre d'étoiles vieilles - parfois plus vieilles que le Soleil - avec des abondances super-solaires, ce qui est aussi contre-intuitif. Une solution de ces "paradoxes" consiste à admettre que la migration radiale des étoiles dans le disque a joué un rôle important, ayant apporté localement des étoiles des régions internes du disque où la métallicité est plus élevée. Le Soleil pourrait être une de ces étoiles, ce qui affecterait beaucoup notre compréhension de l'évolution chimique, car nous utilisons les abondances solaires comme "étalon" dans cette discipline.
Profil recherché
Stage de modélisation (sur base des codes numériques existants à l'IAP) de l'évolution chimique du disque de la Voie lactée pour évaluer le rôle de la migration et déterminer la position (=distance Galactocentrique) de formation du Soleil dans le disque Galactique. Les résultats des simulations seront comparés aux données des récentes études spectroscopiques de la Galaxie.
Niveau de qualification requis
Bac + 4/5 et +
Les offres de stage ou de contrat sont définies par les recruteurs eux-mêmes.
En sa qualité d’hébergeur dans le cadre du dispositif des « 100 000 stages », la Région Île-de-France est soumise à un régime de responsabilité atténuée prévu aux articles 6.I.2 et suivants de la loi n°2204-575 du 21 juin 2004 sur la confiance dans l’économie numérique.
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Néanmoins, si vous détectez une offre frauduleuse, abusive ou discriminatoire vous pouvez la signaler
en cliquant sur ce lien.
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EmployeurCentre National de la Recherche Scientifique - Institut d'Astrophysique de Paris
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Secteur d’activité de la structureEnseignement - Formation - Recherche
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Effectif de la structureDe 51 à 250 salariés
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Site internet de la structurehttp://www.iap.fr
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Type de stage ou contratStage pour lycéens et étudiants en formation initiale
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Date prévisionnelle de démarrage
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Durée du stage ou contratPlus de 2 mois et jusqu'à 4 mois
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Le stage est-il rémunéré ?Oui
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Niveau de qualification requis
Bac + 4/5 et + -
Lieu du stage98 bis Boulevard Arago Institut d'Astrophysique de Paris
75014 PARIS 14E ARRONDISSEMENT -
Accès et transportsDenfert-Rochereau