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Production ciné-TV soutenue : « Et il y eut un matin » en salles
du Mercredi 13 avril au Vendredi 13 mai 2022
À voir à partir de ce 13 avril 2022, un film aidé en forme de conte cruel qui traite de l'identité, de la nécessité d'assumer la sienne propre pour être soi et affronter le monde. Présenté à Cannes Un certain regard 2021.
Près de 200 productions ciné-TV aidées chaque année
La Région soutient la création et l'emploi dans le secteur ciné-TV à travers, chaque année :
- 100 films de cinéma et créations pour la télévision (séries, téléfilms unitaires, documentaires, animation) aidés au stade de la production,
- 40 courts et longs métrages aidés au stade de la finalisation/post-production,
- 40 scénaristes aidés dans leur travail d'écriture.
► Les aides à la production sont remboursables dès que l'œuvre est rentabilisée.
C'est l'un des 20 films soutenus par la Région présentés à Cannes 2021. En ce qui le concerne : dans la section Un certain regard, consacrée au jeune cinéma d’auteur et de recherche.
Et il y eut un matin, long métrage franco-israélien d’Eran Kolirin, auquel la Région a accordé son Aide après réalisation, sort sur les écrans ce 13 avril 2022.
Un film-conte autour d'une situation absurde
Ce film traite de l'identité, de la nécessité d'assumer la sienne propre pour être soi. Le tout, sous la forme d'un conte cruel, à travers une situation qui confine à l'absurde.
Originaire d’un petit village arabe de Cisjordanie, Sami a tiré un trait sur son passé depuis qu'il vit à Jérusalem, qu'il y a fondé une famille, et qu'il y a réussi professionnellement (il est le premier arabe membre de la direction de la société dans laquelle il travaille).
La nécessité de revenir là où sont ses racines pour assister au mariage de son frère va brutalement tout dérégler : sans aucune explication, le village se trouve soudainement bouclé par l’armée israélienne, personne ne pouvant plus le quitter. Les problèmes commencent dès le lendemain puisque Sami ne peut assister à une réunion de travail importante et que sa société n'est pas du genre à accepter les absences injustifiées...
Mépriser l’endroit d’où l'on vient, c'est-à-dire mépriser ses racines, empêche de véritablement affronter le monde. Tel est le message d'Eran Kolirin, à travers Et il y eut un matin.
Un film engagé qui aborde ce qu'a de déstructurant, à titre individuel et collectif, la situation en Israël.
Avec notamment Alex Bachri, Juna Suleiman et Salim Daw.
Informations pratiques
Adresse
France
Durée : 1h41
Aide régionale (Aide après réalisation) : 35.000 euros (aux Films du Poisson)
Tarification
Payant