plan régional La Région va consacrer 400 millions d'euros à la biodiversité en Île-de-France, dans les 10 années à venir. Présentation de cette nouvelle stratégie régionale pour défendre et reconquérir la biodiversité.

La Région s’est investie depuis 2016 pour redonner ses droits à la nature, défendre la biodiversité, dans les zones urbaines, comme rurales. Elles s'est doté pour cela : 

Une nouvelle stratégie votée pour reconquérir la biodiversité francilienne

La Stratégie régionale pour la biodiversité 2020-2030, adoptée par les élus régionaux le 21 novembre 2019, a été élaborée en concertation avec les collectivités, les associations, les organismes de recherche, les gestionnaires d’espaces et les entreprises concernées.
La Région engage 400 millions d’euros pour mettre en œuvre cette stratégie d’ici 2030, dont 200 millions d’euros d’ici 2025.

4 orientations majeures, déclinées en 70 actions 

  1. Santé : améliorer la santé et le bien-être de tous les Franciliens, réduire les pollutions grâce à la nature ;
  2. Économie : faire de la biodiversité un atout économique, une source de valeur et d’innovation qui contribue au rayonnement du territoire ;
  3. Aménagement : placer la biodiversité au cœur de l’aménagement des territoires, favoriser un aménagement des territoires sobre et équilibré ; 
  4. Protection du vivant : la Région assurera la restauration de la trame verte et bleue aux côtés de ses partenaires, pour protéger la nature, capital commun.

Un nouveau « Portail environnemental régional » 

Dès 2020, un système régional d’information sur la nature et les paysages verra le jour pour approfondir, mettre en commun, et rendre accessibles les connaissances et les données sur la biodiversité régionale. Il sera créé et coordonné par l’Agence régionale de la biodiversité (ARB).

Un nouveau cap fixé : « zéro artificialisation nette »

En Île-de-France, le foncier est une ressource rare et convoitée. Les besoins en infrastructures et en logements sont forts. Le Schéma directeur d’Île-de-France fixe donc des limites à la consommation des terres agricoles, naturelles et forestières, pour contenir ces constructions. Même si on est encore loin du compte, la Région veut aller plus loin et se fixer le cap de « zéro artificialisation nette » : 

  • éviter et réduire au maximum l’empreinte des projets ;
  • proposer aux porteurs de projets, des sites qui ont une meilleure plus-value écologique ;
  • offrir des alternatives à la consommation de terres agricole ;
  • Renaturer les espaces aménagés.

Plus de moyens pour réduire l’usage les pesticides 

  • La Région s’engage à doubler le nombre de communes franciliennes accompagnées pour passer en « zéro phyto », d’ici 2021, pour atteindre 100 % des communes en 2025.
  • La Région renforce son appui aux agriculteurs dans la transformation de leurs pratiques pour accélérer la réduction de leur empreinte environnementale.
  • La Région a créé un Domaine d’intérêt majeur (DIM) sur les alternatives au glyphosate et doublera dès 2020 le budget dédié au financement des mesures agro-environnementales et climatiques biodiversité.

Sanctuariser et créer des espaces naturels 

  • La Région engagera un programme pour recréer des continuités écologiques : 500 km de haies et de bosquets et renaturation de 150 km de berges d’ici 2030,
  • Elle propose la création ou l’extension de 4 Réserves naturelles régionales (RNR) d’ici à 2025 (12 déjà existantes sur le territoire),
  • La Région soutient le classement d’un 5e Parc naturel régional (PNR) en Île-de-France, dans la Brie des Deux Morin. 

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